L’annonce du report de la CAN 2025 à 2026 a provoqué une vague d’indignation parmi les Africains.
Plus tôt dans la journée, plusieurs médias, dont le quotidien sportif français L’Équipe, ont extrapolé les propos du secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Veron Mosengo-Omba, annonçant que la CAN 2025 serait repoussée à l’hiver 2026. Cette décision serait due à la nouvelle formule de la Coupe du monde des clubs, prévue en juin-juillet.
Malgré le démenti de la CAF, probablement pour ne pas perdre la face, il semble désormais certain que la 35e édition se déroulera en janvier-février 2026. Cette nouvelle suscite une grande frustration, voire de la colère, chez les fans de football africain. Ils craignent un tournoi diminué, les clubs étant susceptibles de retenir leurs joueurs en raison d’un calendrier surchargé.
« Grosse blague », « dindons de la farce »
Avec la nouvelle formule de la Ligue des champions de l’UEFA, la phase de groupes s’étendra de la mi-septembre à fin janvier, suivie des playoffs qui détermineront les adversaires des premiers de groupes pour les huitièmes de finale. Par ailleurs, certains internationaux africains devront enchaîner en douze mois Mondial des clubs, CAN et Coupe du monde, risquant de disputer les compétitions épuisés.
Sur X, plusieurs journalistes ont dénoncé que la compétition phare africaine soit « sacrifiée », renforçant la perception que la CAF est sous l’influence de la FIFA. « Après, ces gens viennent te dire qu’ils pensent vraiment au foot africain. Grosse blague. Tous les clubs vont garder leurs joueurs », a commenté Mansour Loum. Son collègue Lassana Camara a évoqué un manque de respect, tandis que Mame Fatou Ndoye a déploré que les Africains soient « les dindons de la farce comme toujours ». Cet épisode ne renforcera certainement pas la popularité de la CAF sur le continent.
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