Les déclarations fracassantes d’Ahmed Hossam Hussein Abdelhamid, mieux connu sous le nom de Mido, ancienne star de l’équipe nationale égyptienne, ont mis en lumière les tensions entre l’Égypte et le Maroc au sein de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Avec une franchise directe, Mido a pointé du doigt l’influence grandissante du Maroc au sein de la CAF, critiquant les responsables égyptiens pour leur passivité face à cette évolution. Mido a exprimé ses inquiétudes sur les déséquilibres de pouvoir au sein de l’organisation, mettant en cause l’efficacité de la neutralité de la CAF.
Il a accusé le Maroc d’avoir stratégiquement consolidé son influence au détriment de l’Égypte, malgré le fait que le siège de la CAF se trouve en Égypte : « Le siège social de la CAF se situe en Égypte mais les décisions sont prises au Maroc », a-t-il déclaré à la presse égyptienne.
Selon lui, cette prise de pouvoir a été planifiée depuis une décennie : « Ils (le Maroc) nous ont laissé le bâtiment de la CAF et ils ont pris en charge toutes les instances du football africain. Tout ceci a été planifié il y a 10 ans », a ajouté Mido. Cette critique soulève des questions sur l’indépendance des présidents successifs de la CAF, Ahmad Ahmad et Patrice Motsepe, accusés de favoriser les intérêts marocains.
[totalpoll id= »794558″]Ces accusations interviennent dans un contexte où le Maroc a renforcé son influence sur le football africain, notamment par ses récentes performances impressionnantes sur la scène internationale, comme sa demi-finale historique à la Coupe du Monde 2022, et l’attribution de grands événements sportifs comme la CAN 2025 et potentiellement la Coupe du Monde 2030.
Les préoccupations de Mido mettent en relief la nécessité d’une réforme au sein de la CAF pour assurer une gouvernance transparente et équitable, dans un climat où les fans du football africain espèrent encore la neutralité et l’intégrité de leur institution dirigeante.
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