L’avenir de l’ancien capitaine de la sélection camerounaise, Samuel Eto’o, est de plus en plus menacé à la Fecafoot.
Déjà visé par plusieurs accusations, l’ancien attaquant du FC Barcelone et de l’Inter Milan vient d’être cité dans une affaire très grave. Pointé pour sa gestion calamiteuse à la tête de la Fecafoot, Samuel Eto’o est de nouveau soupçonné d’avoir influencé les résultats des matchs pour faire monter un club de deuxième division en première division. Un enregistrement audio compromettant et des témoignages accablants viennent étayer ces accusations.
La nouvelle affaire qui secoue le foot camerounais
C’est une affaire qui fait grand bruit dans le monde du football camerounais en ce moment. En effet, un enregistrement audio, qui circule sur les réseaux sociaux depuis ce mardi 18 juillet 2023, selon Sportnewsafrica, met en lumière une conversation téléphonique entre Samuel Eto’o et le président du club Opopo, plus connu sous le nom de Victoria United, qui évoluait en deuxième division.
Dans cet échange, qui remonterait à janvier 2023, on entend Samuel Eto’o promettre au président du club de le faire accéder à la division supérieure, affirmant : « Opopo doit monter en première division. C’est notre objectif (…) C’est notre Fédération. Nous sommes quatre ; toi et 2 autres personnes. Victoria United va monter».
[totalpoll id= »794558″]Des accusations étayées par un autre dirigeant
D’après Sportnewsafrica toujours, le club Victoria United, qui occupait les dernières places du classement, aurait été promu en division supérieure. Ceci, après que le Stade de Bertoua, deuxième du championnat, ait été disqualifié par la Fecafoot. Toujours dans des accusations relayées par nos confrères de SNA, plusieurs arbitres auraient été sanctionnés par la Fecafoot de Samuel Eto’o.
Comme si cela ne suffisait pas, un dirigeant sportif du pays des Lions Indomptables aurait confirmé les accusations qui pèsent sur le président de la Fecafoot. Selon les informations, le Capitaine Feutcheu, président de Djiko FC et membre démissionnaire du Comité exécutif de la Fécafoot, aurait rapporté des propos condescendants d’Eto’o Fils. « Ce qui m’a fait démissionner, c’est la réponse du président Eto’o Fils. Je l’ai eu au téléphone […] et il m’a répondu : “Je peux faire descendre en division inférieure n’importe quelle équipe que je veux” ».
Une explication catastrophique de Samuel Eto’o
Plus grave encore, l’accusé se serait beaucoup plus enfoncé en tentant de justifier cet enregistrement téléphonique. Selon les déclarations de Samuel Eto’o, il aurait tout simplement tenté d’empêcher la perte du président du club Opopo.
«Dans une conversation dans laquelle j’avais protégé le président d’Opopo qui investit son argent et voulait quitter le football parce que certains d’entre nous ne font pas leur boulot, j’ai supplié et appelé le président de l’Association des arbitres, M. Fokou en lui disant : “méfions-nous ! Ce monsieur met beaucoup d’argent dans le football et nous ne pouvons pas envoyer des arbitres pour tuer cet homme qui ne veut qu’une chose, avoir l’une des meilleures équipes de notre championnat”», déclare Eto’o.
L’image du camerounais plus que jamais salie
Pendant qu’il tente tant bien que mal de se défendre, les déclarations d’Eto’o Fils sous-entendent qu’il aurait donné des instructions au dirigeant des arbitres pour le profit du Victoria United. En attendant de connaître la suite de ce gros scandale, cette nouvelle histoire vient donner du poids aux propos de Njalla Quan, l’ancien vice-président de Samuel Eto’o, renvoyé de la Fecafoot.
Face à la gravité des faits qui lui sont reprochés, Eto’o qui a déjà un tas de dossiers auprès de la FIFA risque gros : une suspension à vie ou une destitution pure et simple.
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