Au cœur de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, l’attention est portée par Cédric Bakambu, joueur international congolais, sur les affrontements violents qui secouent l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Tandis qu’il s’apprête à rencontrer l’équipe de la Côte d’Ivoire, pays organisateur, dans le cadre des demi-finales de la CAN 2023, un exploit que la RDC n’a pas réalisé depuis son dernier titre il y a cinquante ans, Cédric Bakambu demeure attentif et préoccupé par les événements qui se déroulent dans son pays natal.
L’attaquant des Léopards, avec 53 sélections et 16 buts à son actif, qui attend encore de marquer dans ce tournoi, a été informé des récents affrontements violents qui ont eu lieu dimanche dernier dans sa région d’origine. Plus précisément, un nouvel affrontement a éclaté dans l’est du pays, dans la région du Nord-Kivu, opposant les rebelles du M23 aux forces armées congolaises, provoquant le déplacement de nombreuses populations, d’après des sources fiables.
L’Appel de Cédric Bakambu
Via son compte officiel sur X (anciennement Twitter), l’avant-centre, récemment transféré au Betis durant les dernières heures du mercato hivernal, a mis en exergue ce conflit qui perdure depuis 1996. « Les tueries dans l’est du Congo sont sous les yeux de tous, mais le silence prévaut. Utilisez la même vigueur que celle déployée pour parler de la CAN afin de mettre en lumière la situation dans notre pays ; aucun effort n’est négligeable », a-t-il écrit, illustrant ses propos avec des photos de lui célébrant des buts, la main sur la bouche et l’index sur la tempe, pour symboliser le silence critiqué dans son message.
Selon la BBC, le conflit entre le M23, appuyé par le Rwanda voisin, et la RDC a fait plus de six millions de victimes.
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