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Le match Sénégal – Mauritanie menacé pour une raison inquiétante

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Alors que tout le monde prône l’unité et le soutien autour de l’équipe nationale du Sénégal, en pleine préparation pour ses deux derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, une déclaration de Dame Mbodji vient semer la discorde.

En conférence de presse, le directeur général de la Sogip a tenu des propos jugés « inopportuns » par de nombreux acteurs du football sénégalais.

Le match Sénégal – Mauritanie menacé pour une raison inquiétante

Il a en effet averti que le stade Abdoulaye-Wade ne sera pas disponible pour le match Sénégal–Mauritanie prévu le 14 octobre à Diamniadio tant que la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) n’aura pas régler ses dettes antérieures et signé un nouveau contrat d’utilisation. Un différend financier entre la FSF et la Sogip, gestionnaire de l’enceinte, menace ainsi la bonne tenue de cette rencontre décisive.

Dame Mbodji a été ferme dans sa sortie relayée par Les Échos :

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« Il faudra qu’ils signent le contrat avant de pouvoir jouer le match. L’autre exigence concerne la dette, qui est quand même colossale. Il faut qu’ils nous disent clairement les modalités de paiement. »

Il a également rappelé que la FSF avait pu utiliser le stade lors du dernier match contre le Soudan sans contrat formel, une situation qu’il refuse de reproduire :

« Cette fois-ci, sans engagement signé, il n’y aura pas de match au stade Abdoulaye-Wade », a-t-il prévenu, évoquant le respect strict des procédures légales.

Le patron de la Sogip a aussi tenu à clarifier un autre point sensible : la hausse des prix des billets. Selon lui, la Sogip n’a joué aucun rôle dans cette décision :

« Depuis trois ans, le tarif de location du stade n’a pas changé. »

Le match Sénégal – Mauritanie menacé pour une raison inquiétante

Mais cette sortie n’a pas été bien accueillie. Dans un contexte où la sérénité est essentielle à quelques jours des matchs décisifs des Lions, de nombreux acteurs du football ont réagi avec colère. Les Échos rapporte une avalanche de critiques :

« Cette sortie est inutile. Il pouvait simplement envoyer une correspondance à la nouvelle équipe fédérale pour régler cela en interne. Ce n’est pas le moment de faire du bruit alors que le pays a besoin d’unité », dénonce un premier intervenant.

Un autre commente, plus sèchement :

« À la place de la Fédération, je ne ferais rien. L’équipe nationale, c’est le Sénégal, pas la FSF. Pourquoi le CICAD est gratuit pour les activités de l’État alors que le stade est payant pour les Lions ? »

Certains vont plus loin :

« Le jour où il interdira la tenue d’un match des Lions à ce stade, à la seconde même, un décret présidentiel le révoquera, je vous le jure inchallah. »

Des critiques acerbes visent également le profil même de Dame Mbodji :

« Il oublie qu’il n’est plus syndicaliste ni professeur d’anglais. Il est désormais directeur d’une société parapublique qui gère une infrastructure de l’État. »

Les Échos conclut en soulignant que pour beaucoup, Dame Mbodji semble ignorer que l’équipe nationale est une affaire d’État :

« La FSF n’est que délégataire. »

Une polémique qui tombe au plus mauvais moment, alors que les Lions de la Téranga ont besoin d’un climat apaisé pour aborder leurs deux dernières finales vers le Mondial 2026.

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