Le Sénégal de Sadio Mané joue gros dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Après trois matchs nuls concédés en sept rencontres, les Lions de la Teranga se retrouvent en grande difficulté avant une véritable « finale » de groupe face à la RD Congo, mardi soir à Kinshasa.
Quart-de-finalistes en 2002 et huitièmes de finalistes contre l’Angleterre lors du Mondial 2022 au Qatar, les champions d’Afrique 2021 ne sont aujourd’hui pas certains de décrocher leur billet pour la prochaine édition. Toujours portés par Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly et leur star Sadio Mané, les Sénégalais comptent aussi sur Iliman Ndiaye, Ismaïla Sarr, Boulaye Dia ou Nicolas Jackson pour dynamiser leur attaque. Mais le bilan reste mitigé.
Sous la direction de Pape Thiaw, le Sénégal occupe la deuxième place de son groupe de qualifications, avec un point de retard sur la RD Congo. Les nuls concédés face au Togo (0-0), à la RDC (1-1) et au Soudan (0-0) pèsent lourd dans la balance. Mardi, ils devront affronter les Congolais chez eux, dans une rencontre décisive. En cas de victoire, les Léopards de Sébastien Desabre prendraient une option majeure pour la qualification directe. L’équipe s’appuie sur une solidarité exemplaire et quelques cadres solides : Chancel Mbemba, déterminé malgré ses difficultés à l’OM, le gardien Dimitry Bertaud, le latéral Aaron Wan-Bissaka, le milieu Samuel Moutoussamy, sans oublier l’efficacité offensive de Cédric Bakambu et Yoane Wissa.
En cas de défaite, les Lions de la Teranga devront espérer terminer parmi les quatre meilleurs deuxièmes des neuf groupes africains afin d’accéder aux barrages. Ce mini-tournoi, prévu en 2026, réunira six nations avec deux places en jeu pour le barrage intercontinental qui offrira les derniers tickets pour le Mondial en Amérique du Nord.
La RD Congo, de son côté, rêve d’un retour historique sur la scène mondiale. Le pays n’a plus disputé la Coupe du monde depuis 1974, sous le nom de Zaïre. Un Mondial resté célèbre pour l’épisode insolite du défenseur Ilunga Mwepu, qui avait dégagé un ballon sur coup franc brésilien avant même que celui-ci ne soit joué, en guise de protestation contre les menaces du dictateur Mobutu.
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