Le combattant camerounais, Francis Ngannou n’est plus à présenter dans le monde du MMA. Ancien champion des poids lourds de l’UFC, la plus grande organisation de MMA au monde pendant plus d’une année, celui qu’on surnomme le Predator a conquis le titre en mars 2021 en assommant Stipe Miocic, un gros nom de la catégorie.
Devenu une véritable superstar, respecté pour sa force incroyable, sa technique affinée et son histoire émouvante, Francis Ngannou domine l’actualité du MMA depuis le début de l’année. Et pour cause, le natif de Batié au Cameroun a osé tenir tête au puissant président de l’UFC Dana White à cause de son contrat qu’il juge insuffisant.
Le gros choix payant de Francis Ngannou
Pendant qu’il claquait la porte en janvier dernier, plusieurs observateurs n’ont pas manqué d’épingler son comportement. Finalement, Francis Ngannou a cloué les becs de ses détracteurs en signant d’abord un contrat XXL avec la PFL, une autre organisation du MMA en mai dernier. Grâce à cette signature, il va pouvoir faire de la Boxe, sa grande passion, il est d’ailleurs attendu pour ses premiers pas dans un choc de titans contre Tyson Fury le 28 octobre prochain.
Cependant avant tout ce succès qui le rend plus célèbre dans le monde des sports de combats, Francis Ngannou est revenu récemment sur ses débuts en MMA. Celui qui a vécu un parcours difficile et courageux a révélé dans une interview accordée au magazine GQ, qu’il ne connaissait pas grand chose au MMA lors de son premier combat à l’UFC.
[totalpoll id= »794558″]« Je ne connaissais même pas les règles du sport«
“Le combat contre Luis Henrique était ma première fois sur la scène internationale, et, à titre de rappel, ça ne faisait que deux ans que je pratiquais le MMA. Je faisais du MMA parce que je kiffais, c’était un sport de combat et je me défoulais. Je n’avais jamais eu pour rêve d’aller à l’UFC. On me disait que j’avais le potentiel pour être champion, mais je n’en avais rien à foutre, je voulais faire de la boxe, c’est tout.”, a-t-il d’abord avancé.
“Je suis arrivé à l’UFC, et je me suis rendu compte que je ne connaissais même pas les règles du sport. Il y avait tout le palmarès que les médias mettaient en avant pour mon adversaire, toute son expérience, et moi je n’avais rien. À la fin pour me rassurer, je me disais que mine de rien, c’était la bagarre, un combat. Je me suis dit : « Quand même, je suis un homme, je suis balèze, solide, je peux tenir le coup. Je ne peux pas avoir peur d’un homme. »”
“Au final j’ai voulu le combat, je voulais voir ce que ça faisait. Il y a eu une première amenée au sol, il m’a saisi sur un kick et m’a fait tomber, et c’est là que j’ai eu plus confiance. Il était au dessus de moi, j’ai pris ses deux bras, il tirait de toutes ses forces, et je me demandais s’il rigolait ou s’il était à fond. C’est là que je me suis dit que c’était bon. J’ai mesuré sa force et j’ai vu que c’était bon”, va-t-il conclure.
Ngannou a finalement remporté le combat par KO au deuxième round, en assénant un uppercut dévastateur à son adversaire. Ce fut le début d’une série de victoires impressionnantes, qui l’ont mené au titre mondial. Aujourd’hui, Ngannou est considéré comme l’un des meilleurs combattants de tous les temps, et il n’a pas fini de faire parler de lui.
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