Victor Wembanyama est non seulement le premier Français à être sélectionné avec le choix n ° 1, mais aussi le rare exploit de ne pas passer par la boîte NCAA. Interrogé récemment sur le championnat national, le leader des Spurs a également été franc sur le sujet.
Nous avons attendu des mois, voire des années, pour qu’il atteigne le summum de la cuvée. Victor Wembanyama a finalement confirmé toutes les prédictions lorsqu’il a été repêché n ° 1 par San Antonio il y a quelques jours. Cela renforce encore son statut de joueur, et ce n’est pas seulement sa combinaison de prouesses techniques et de dimensions physiques énormes.
Souvenez-vous, le jeune Français a joué à Nanterre, Lyon-Villeurbanne et Boulogne-Levallois avant de faire le grand saut aux États-Unis. En d’autres termes, il n’a pas fréquenté un lycée américain ni participé aux championnats nationaux collégiaux. Combien d’autres choix de première ronde ont fait la même chose avant lui? Yao Ming, Andrea Bargnani… rien que la preuve que son entrée en NBA est vraiment extraordinaire.
Wembanyama en NCAA ? L’avis cash du Français
Compte tenu de son talent prodigieux et de sa capacité à prendre d’assaut le monde professionnel français alors qu’il n’a que 19 ans, si V avait traversé la vallée de la NCAA comme Bronnie James va le faire en 2023-24, on pourrait logiquement se demander ce qui se serait passé. . Le géant tricolore, Reddick, a également été interrogé sur cette question lors d’un podcast de J.J. Il a donné une réponse très honnête.
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« Parfois je me demande ce qui se serait passé si j’avais été à l’université (…). J’aurais aimé aller à l’université quand j’étais étudiant. À vrai dire, il existe de meilleures ligues dans le monde pour les joueurs de cet âge que le lycée et le collège. Certains endroits sont juste bons pour la croissance. En fait ils sont si éloignés que rester en Amérique est la meilleure option pour les joueurs américains. »
« Beaucoup de MVP étaient des étrangers (ces dernières années ndlr). Cela montre que la possibilité d’acquérir des joueurs étrangers augmente. Mais les meilleurs basketteurs restent aux États-Unis. »
Difficile d’être plus honnête, car Wenby ne cache pas qu’il a été fasciné par le scénario. Finalement il ne regrette pas du tout son expérience en France.
Je dois dire que la question du niveau de jeu aux États-Unis avant de devenir pro est de plus en plus débattue, surtout par rapport aux ligues étrangères. L’enseignement secondaire et le système AAU en particulier sont souvent discutés. Kobe Bryant a été très critique sur le sujet dans le passé. Même si les États-Unis restent le pays numéro un du basket, ce n’est pas forcément là où nous sommes le mieux éduqués.
Victor Wembanyama à la NCAA ? C’est une idée intéressante qui ne verra jamais le jour maintenant qu’il est dans la cour des grands. Difficile de dire ce qu’il a pu y donner. Les entraîneurs de l’équipe nationale n’ont pas hésité à sacrifier la meilleure pépite de production au profit de l’ensemble.
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