Comme chaque année, le classement final du Ballon d’Or ne manque jamais de susciter débats et polémiques. La cuvée 2025 n’échappe pas à la règle, avec des choix qui continuent de diviser supporters, journalistes et anciens joueurs. Entre surprises, positions contestées et discussions sur les critères de sélection, cette édition a une nouvelle fois montré à quel point le Ballon d’Or reste un trophée passionnel, au-delà de la simple performance individuelle.
À 28 ans, Ousmane Dembélé devient le sixième Français à inscrire son nom au palmarès du Ballon d’Or, rejoignant ainsi Raymond Kopa (1958), Michel Platini (1983-1985), Jean-Pierre Papin (1991), Zinedine Zidane (1998) et Karim Benzema (2022).

Cette consécration apparaît comme une récompense logique au regard de sa saison 2024/2025 exceptionnelle : 35 buts, 16 passes décisives, et un quadruplé historique avec le PSG (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des Champions, Trophée des Champions). Le seul regret restera le quintuplé, manqué après la défaite en finale de la Coupe du Monde des Clubs contre Chelsea (0-3), qui aurait pu couronner une saison déjà monumentale.
Comme chaque année, le classement final du Ballon d’Or a suscité son lot de débats, et l’édition 2025 n’a pas échappé à la règle. Si certains, notamment les médias espagnols, ont continué à affirmer que Lamine Yamal méritait davantage le sacre qu’Ousmane Dembélé, les polémiques de la soirée ont surtout porté sur le classement complet plutôt que sur l’identité du lauréat.
Avant même le coup d’envoi de la cérémonie à 21h, l’Espagne s’était indignée des positions de certains de ses joueurs, notamment Fabian Ruiz (24ᵉ) et Pedri (11ᵉ).
La présence de Cole Palmer dans le top 10 interroge
Métronome du milieu parisien, Ruiz a largement pesé dans la campagne européenne du PSG. Le voir devancé par des joueurs comme Jude Bellingham, Alexis Mac Allister ou Lautaro Martinez a surpris beaucoup d’observateurs. Même constat pour Pedri, dont le bilan (doublé Liga-Coupe du Roi, demi-finale de C1) semblait valoir mieux que certains joueurs mieux classés.
Les critiques se sont aussi portées sur Cole Palmer, classé 8ᵉ, devant Pedri. Pour beaucoup, ses titres remportés avec Chelsea (C4 et Coupe du Monde des Clubs) ne compensent pas l’influence majeure de l’Espagnol au Barça et en sélection.
Nuno Mendes et Achraf Hakimi : débat sur les latéraux
Le classement de Nuno Mendes (10ᵉ) a également fait jaser. Le latéral portugais a brillé avec le PSG (6 buts et 6 passes décisives en 53 matches) et a été décisif dans le quadruplé du club, tout en remportant la Ligue des Nations avec le Portugal, marquant même face à l’Espagne de Lamine Yamal. Beaucoup estiment que ses performances auraient mérité un meilleur classement que celles de Palmer.
À côté de lui, Achraf Hakimi a livré une saison stratosphérique avec le PSG : 11 buts et 16 passes décisives en 55 matches, un rendement exceptionnel pour un défenseur. Interrogé sur ses chances, il rappelait que ses statistiques en tant que latéral surpassaient largement celles d’attaquants classiques, et que ce type de performance mérite une reconnaissance à la hauteur de son impact.
Après Yamal, les Catalans ragent pour Raphinha
Enfin, le classement de Raphinha (5ᵉ) a suscité l’indignation en Catalogne et au Brésil. L’ailier du Barça a inscrit 34 buts et délivré 25 passes décisives en 57 matches, dont 13 réalisations en 14 matches de Ligue des Champions, tout en remportant plusieurs titres avec son club. Beaucoup estimaient qu’il méritait de figurer au moins sur le podium, devant Vitinha et même parfois devant Mohamed Salah, meilleur buteur de la Premier League avec 29 réalisations mais moins de titres collectifs.
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