Hier soir au Théâtre du Châtelet, Ousmane Dembélé a été sacré Ballon d’Or 2025 après une saison extraordinaire avec le PSG, marquée par un quintuplé historique, la Ligue des champions, 35 buts et 16 passes décisives.
Mais cette consécration n’a pas été facile à digérer pour tout le monde, notamment du côté du FC Barcelone. Lamine Yamal, dauphin du Français, a vu son père, Mounir Nasraoui, exprimer publiquement sa déception et laisser planer quelques sous-entendus sur le déroulement du vote.

Invité de l’émission El Chiringuito, M. Nasraoui n’a pas retenu ses mots : « Je ne dirais pas un vol, mais il y a un préjudice moral envers un être humain », a-t-il déclaré. Selon lui, Lamine Yamal n’était pas seulement un candidat légitime, mais « le meilleur joueur du monde, de loin… et de très loin. Pas parce que c’est mon fils, mais parce que c’est la vérité. » Il a également évoqué « quelque chose de très étrange » dans le processus et affirmé : « L’année prochaine, il sera le Ballon d’Or espagnol. »
Du côté des organisateurs, la position est claire. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football, a expliqué à La chaîne L’Équipe : « Il n’y a pas eu match, honnêtement. Ousmane a largement remporté l’adhésion des jurés. C’est un Ballon d’Or clair et net. » Dembélé a ainsi obtenu des suffrages sur tous les continents, loin devant Yamal et Vitinha, troisième.
Lamine Yamal, lui, est resté digne et serein. En coulisses, il a félicité son rival et a remporté le trophée Kopa du meilleur espoir, devançant Désiré Doué. « Je n’oublierai pas mes coéquipiers, tout le monde m’a aidé à être là ce soir. Je vais continuer à travailler pour décrocher d’autres titres dans le futur », a-t-il déclaré.
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