Les votes pour le Ballon d’Or sont désormais clos et, dans une semaine, le monde du football connaîtra l’héritier de Rodri au sommet de la plus prestigieuse distinction individuelle. Si deux noms dominent clairement les pronostics — Ousmane Dembélé et Lamine Yamal — une polémique vient ternir le concours.
Selon The Athletic, le journaliste australien Neal Gardner a révélé avoir reçu un courriel d’une agence de communication lui proposant de promouvoir, contre rémunération, la candidature de Dembélé. Une offre qu’il a refusée avant de publier le message sur ses réseaux. Le contenu du mail détaille une campagne d’un mois, comprenant trois tweets hebdomadaires, destinés à mettre en avant les performances, l’influence et les arguments en faveur de l’attaquant français. L’agence insistait sur le rôle de Gardner, dont la crédibilité et l’influence dans la sphère footballistique auraient pu donner un poids considérable à cette opération.

Qui se cache derrière cette proposition pour le moins surprenante ? Selon The Athletic, qui a mené sa propre enquête, le clan Dembélé affirme n’avoir aucun lien avec cette affaire. Le média britannique a découvert que le fameux email provenait en réalité d’une société indienne, Bangrr International, fondée par Ali Husain. Sur son site officiel, l’entreprise se présente comme « une puissance de nouvelle génération dans le marketing, la publicité et la création de contenu, redéfinissant le storytelling des marques de luxe ».
Interpellé face à la controverse, Ali Husain a livré sa version des faits au média américain. Selon lui, le courriel reçu par le journaliste australien Neal Gardner serait en réalité l’initiative maladroite d’une toute jeune stagiaire de 18 ans. « Ce message a été rédigé de son propre chef par une étudiante passionnée de football, de publicité et de contenus numériques », explique-t-il.
Après avoir vu une publication de Gardner sur d’éventuelles collaborations, la stagiaire aurait voulu approfondir ses connaissances sur la manière dont journalistes et influenceurs structurent leurs partenariats avec des marques, notamment dans l’univers du football. Elle aurait donc envoyé un mail exploratoire pour se renseigner sur les tarifs habituels du secteur.
Husain insiste : « Il s’agissait d’une démarche personnelle, motivée par une curiosité éducative, et non d’une consigne émanant de l’agence ou d’un mandat extérieur. »
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