À trois mois de la cérémonie du Ballon d’Or 2025, la course s’annonce plus ouverte que prévu
Alors que beaucoup envisageaient un duel entre Ousmane Dembélé et Lamine Yamal, la Coupe du monde des clubs a redistribué les cartes. D’autres joueurs, à l’image de Vitinha et Nuno Mendes (vainqueurs de la Ligue des nations avec le Portugal), ont désormais leur mot à dire dans la course au trophée.
Parmi les prétendants sérieux figure Achraf Hakimi. L’international marocain (26 ans), auteur d’un but contre Seattle Sounders ce lundi, affiche des statistiques impressionnantes cette saison : 10 buts et 12 passes décisives, ce qui en fait le défenseur le plus décisif. Ses réalisations en finale de Coupe de France et de Ligue des champions renforcent encore sa légitimité.
Jean-Michel Larqué, consultant sur RMC, ne dit pas autre chose : « Les journalistes étrangers ne voient pas ce que nous observons régulièrement. Comment ignorer un joueur qui a réinventé le poste de latéral ? » Selon lui, le PSG possède « la meilleure paire d’arrières latéraux du monde, et de très loin », avec Hakimi et Nuno Mendes.
« Ce que j’ai vu de ces deux joueurs avec le PSG et leurs sélections m’a scotché ! », poursuit-il. « Il serait bon de sortir des sentiers battus. Pourquoi ne pas inclure, parmi les favoris, un gardien ou un défenseur, au lieu de se focaliser uniquement sur les meneurs de jeu et les buteurs ? »
Pour Larqué, Hakimi incarne parfaitement cette nécessité de diversifier les profils récompensés : « Ça ferait du bien au football de montrer que des joueurs comme lui ou Mendes peuvent transformer une équipe. Le Ballon d’Or ne devrait pas être réservé aux numéros 9, 7 ou 10. »
Une prise de position qui relance le débat : et si 2025 était l’année d’un défenseur ?
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