Le Final Four de la Ligue des Nations a rendu son verdict dimanche dernier. Après la victoire de la France face à l’Allemagne (2-0) à Stuttgart lors du match pour la troisième place, c’est le Portugal qui a décroché le trophée en battant l’Espagne aux tirs au but (2-2, 5-3 tab) à Munich.
Ce dénouement apporte plusieurs enseignements importants dans la course au Ballon d’Or 2025, dont la remise est prévue par France Football le 22 septembre prochain.
Avant les demi-finales, la lutte semblait se résumer à un duel entre Ousmane Dembélé et Lamine Yamal. La victoire de la Roja contre les Bleus (5-4), portée par un doublé du jeune prodige barcelonais, avait, pour certains, rééquilibré la compétition entre le Parisien — sacré en Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions et Ligue des champions — et le Barcelonais, vainqueur du triplé Liga-Coupe du Roi-Supercoupe d’Espagne.
Face au Portugal, la pépite du Barça avait une belle opportunité de renforcer sa candidature. Mais cette chance a été manquée. Noté seulement 3/10 par L’Équipe, Lamine Yamal a été solidement contrôlé par la défense adverse. Visiblement émoussé, le jeune de 17 ans a été remplacé par Yeremy Pino en prolongation (106e minute), regardant impuissant la défaite de son équipe depuis le banc.
Le sélectionneur espagnol Luis de la Fuente a justifié ce choix en conférence de presse : « Il est fatigué car il est en compétition depuis jeudi. Il y a eu peu de repos et il a vécu une saison très intense. À 17 ans, il faut gérer son temps de jeu. Aujourd’hui, nous avons jugé qu’il était temps de le remplacer pour donner un peu plus d’énergie à l’équipe. » Une fin de saison amère pour ce joyau espagnol.
Champion d’Europe 2024, Lamine Yamal n’a désormais plus beaucoup d’occasions de convaincre le jury du Ballon d’Or. La Coupe du Monde des Clubs, qui débutera le 15 juin aux États-Unis, constitue la dernière grande échéance de la saison 2024-2025, mais le Barça ne sera pas de la partie. En revanche, le PSG, club d’Ousmane Dembélé, y participera, offrant ainsi au Français la possibilité d’affirmer sa suprématie — à condition que sa blessure à la cuisse gauche, contractée avec l’équipe de France, ne l’en empêche pas.
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