Les dernières nouvelles en provenance de la Confédération Africaine de Football (CAF) s’avèrent favorables au Maroc, mais nettement moins pour l’Algérie.
La nomination de Fouzi Lekjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), au poste de premier vice-président de la CAF, illustre une fois de plus l’influence grandissante du Maroc sur le football africain. Cette décision, qui soulève de nombreuses interrogations, met également en lumière l’opacité et les pratiques contestables entourant la gouvernance de l’instance continentale. Côté algérien, cette annonce est perçue comme une mauvaise nouvelle.

Désigné le samedi 26 avril 2025 par Patrice Motsepe, président de la CAF, Lekjaa renforce ainsi sa stature sur la scène internationale, lui qui siège déjà au sein du comité exécutif de la FIFA. Pour plusieurs médias algériens, cette désignation n’est qu’un exemple supplémentaire des dérives de la Confédération, qu’ils accusent d’agir en faveur du Maroc au détriment des principes d’éthique et de transparence.
Aux côtés de Kurt Oraku (Ghana) et Pierre Alain Monguengui (Gabon), Fouzi Lekjaa occupera désormais un poste stratégique. Sa promotion, saluée avec insistance par un Motsepe jugé complaisant, alimente les soupçons de favoritisme et de collusion au sein de la CAF. Pour beaucoup, cette décision confirme l’emprise croissante du Maroc sur l’organisation, au point de remettre en cause l’intégrité même de ses processus décisionnels.
Au-delà des enjeux politiques, c’est la crédibilité de la CAF qui se trouve une nouvelle fois fragilisée. L’influence marocaine y apparaît de plus en plus dominante, au point que certains observateurs n’hésitent plus à parler d’un contrôle de fait exercé par Rabat sur le football africain.
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