À quelques mois de la Coupe du monde 2026, la FIFA se retrouve au cœur d’une controverse majeure. Prévue aux États-Unis, au Canada et au Mexique, cette édition, la plus vaste de l’histoire avec 48 équipes, suscite déjà de vives critiques en raison de son impact environnemental colossal.
Selon le rapport FIFA’s Climate Blind Spot: The Men’s World Cup in a Warming World publié par Scientists for Global Responsibility, l’événement devrait générer au moins 9 millions de tonnes de CO₂, un chiffre record.
Cette empreinte carbone exceptionnelle est principalement liée à l’augmentation du nombre d’équipes et à la multiplication des déplacements aériens pour les joueurs, le staff et les supporters. La crédibilité de la FIFA est fortement remise en question. Malgré ses engagements de réduire ses émissions de 50 % d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2040, l’organisation peine à apporter des preuves concrètes, à l’image du Mondial 2022 au Qatar où les compensations carbone restaient controversées.
Mais le scandale dépasse la question environnementale. Au Mexique, la préparation de la Coupe du monde menace directement les communautés locales. Autour du stade Azteca, les habitants dénoncent la destruction de 5 000 m² de forêt, la mise en danger de l’approvisionnement en eau et l’ignorance de leurs droits constitutionnels.
Rubén Ramírez, figure communautaire, dénonce l’appropriation des espaces par les entreprises et l’État, laissant les habitants sans bénéfices malgré les milliards investis. Ainsi, l’injustice sociale s’ajoute à la catastrophe écologique, renforçant l’image d’une FIFA davantage motivée par les profits et les sponsors que par les populations et la planète.
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