Alors que la Coupe du Monde 2026 approche à grands pas, la FIFA se retrouve confrontée à une polémique de taille qui agite déjà le monde du football.
La Coupe du Monde 2026, qui s’annonce comme la plus grande de l’histoire avec 48 équipes réparties aux États-Unis, au Canada et au Mexique, fait déjà l’objet de vives critiques pour son impact environnemental. Selon le rapport FIFA’s Climate Blind Spot: The Men’s World Cup in a Warming World, publié par Scientists for Global Responsibility, l’événement générera au moins 9 millions de tonnes de CO₂, un record absolu.

Cette empreinte carbone historique s’explique principalement par l’augmentation du nombre d’équipes et la multiplication des déplacements aériens pour les joueurs, le staff et les supporters. La crédibilité de la FIFA est ainsi fortement remise en question. Malgré ses promesses de réduire ses émissions de 50 % d’ici 2030 et d’atteindre la neutralité carbone en 2040, l’organisation peine à justifier ses engagements, comme lors du Mondial 2022 au Qatar, où les preuves de compensation carbone faisaient défaut.
Une déforestation massive au Mexique ?
Le scandale lié à la Coupe du Monde 2026 dépasse l’impact environnemental. Au Mexique, la préparation de l’événement touche directement les communautés locales. Autour du stade Azteca, les habitants dénoncent la destruction de forêts de 5 000 m², la menace sur l’approvisionnement en eau et l’ignorance totale de leurs droits constitutionnels.
Rubén Ramírez, leader communautaire, critique l’appropriation de ces espaces par les entreprises et l’État, laissant la population sans aucun bénéfice malgré les milliards investis. L’injustice sociale s’ajoute à la catastrophe écologique, renforçant l’image d’une FIFA plus soucieuse des profits et des sponsors que des populations et de la planète.
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