La Coupe du Monde 2026 sous tension : l’Iran face à un possible exclusion
Prévue pour l’été 2026, la 23e édition de la Coupe du Monde, à laquelle l’Iran est qualifié, marquera une première historique avec une organisation conjointe entre les États-Unis, le Canada et le Mexique.
L’Iran s’est assuré sa qualification en terminant en tête de son groupe lors des éliminatoires asiatiques. Un match nul (2-2) contre l’Ouzbékistan en mars dernier a scellé sa quatrième participation consécutive à la compétition.
Cependant, la situation géopolitique vient tout remettre en question. Ce dimanche 22 juin, les États-Unis ont mené des frappes contre trois sites nucléaires iraniens, franchissant un nouveau cap dans l’escalade des tensions entre les deux pays.
Dans ce contexte, il paraît difficile d’imaginer que les États-Unis accueillent les matchs de l’Iran ou des milliers de ses supporters.
Une exclusion envisagée pour l’Iran ?
Sur le plan réglementaire, seule la FIFA peut décider d’exclure une équipe qualifiée, et uniquement en cas de violation de ses règles – notamment en raison d’ingérences politiques dans le sport. Par le passé, la Russie a été exclue en 2022 en raison de la guerre en Ukraine, tout comme le Koweït, l’Indonésie ou le Nigeria, sanctionnés pour des interférences gouvernementales.
Pour l’instant, l’Iran n’a pas été suspendu. Mais la FIFA se retrouve dans une situation délicate : 47 des 48 équipes qualifiées devront jouer au moins un match aux États-Unis. Or, le président américain Donald Trump a récemment interdit l’entrée des citoyens iraniens sur le sol américain, à l’exception des sportifs et officiels – excluant de fait les supporters.
Quelles solutions possibles ?
L’option la plus probable serait de déplacer les matchs de l’Iran vers le Canada ou le Mexique, deux pays sans restrictions envers les ressortissants iraniens. Cela permettrait à la sélection de participer tout en évitant d’envenimer les tensions diplomatiques sur le territoire américain.
La FIFA devra trancher rapidement, alors que la compétition approche et que les enjeux dépassent désormais le cadre sportif.
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