Au terme de la finale de la Ligue Europa perdue face à Tottenham, l’entraîneur de Manchester United, Ruben Amorim, a livré une analyse lucide en pointant un coupable inattendu : le gardien adverse.
« Si vous regardez nos occasions, elles ont été nombreuses et variées. Ce n’est pas une question d’un seul joueur. Leur gardien a fait un match exceptionnel. J’ai confiance en mes joueurs. Le problème ne vient pas d’eux », a déclaré le technicien portugais en conférence de presse.
Un discours qui a le mérite de la clarté. Car sur le plan statistique, Manchester United a dominé les débats, sauf à l’essentiel : le tableau d’affichage. Bruno Fernandes et ses coéquipiers ont tenté leur chance à 16 reprises, cadrant 6 frappes. Mais en face, Guglielmo Vicario s’est dressé tel un mur.
Le portier italien, dans un soir de grâce, a multiplié les parades décisives — cinq au total — et s’est logiquement vu décerner le titre d’homme du match. Ni Amad Diallo, ni Mason Mount, ni Rasmus Højlund n’ont trouvé la faille.
Interrogé ensuite sur son avenir après cet échec, Amorim s’est montré ferme et confiant :
« Je suis convaincu d’être la bonne personne pour ce poste. Je ne vais nulle part. Je n’abandonne pas. J’ai confiance en mon travail et en mes principes. Je suis toujours ouvert. Si le conseil d’administration ou les supporters pensent que je ne suis pas l’homme de la situation, je partirai, sans demander de compensation. Mais je ne démissionnerai pas. »
Le message est clair : Ruben Amorim assume, persévère et défend son projet, malgré la désillusion européenne.
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