Didier Deschamps opère une mue tactique à la tête des Bleus pour exploiter leur potentiel offensif
Depuis son arrivée en 2012, Didier Deschamps a souvent privilégié la solidité défensive. Mais le Final Four de la Ligue des Nations a marqué un changement notable dans son approche. Face à l’Espagne et l’Allemagne, le sélectionneur a délaissé sa prudence habituelle pour libérer l’attaque tricolore, malgré une défense affaiblie par les blessures.

Contrairement à ses anciennes habitudes – où il alignait des milieux défensifs comme Sissoko ou Matuidi en complément d’un trio récupérateur – Deschamps a cette fois opté pour un duo Tchouaméni-Rabiot, soutenant quatre joueurs résolument tournés vers l’avant. « Entre gagner 1-0 ou 5-4, je préfère 5-4, mais tout est question d’équilibre », a-t-il expliqué, soulignant vouloir exploiter « le potentiel offensif » de son groupe tout en corrigeant les failles défensives lorsque l’équipe perd le ballon.
Une évolution imposée par le contexte
Pour Benoît Tremoulinas, ce virage n’est pas optionnel : « Il sera obligé de persister ! L’Espagne, l’Argentine et peut-être le Portugal nous devancent actuellement. La France doit s’adapter. » L’ancien latéral cite l’exemple du succès face à la Croatie avec quatre attaquants, insistant sur « une force de frappe incroyable », renforcée par l’éclosion de talents comme Cherki ou Saliba, très courtisé en Europe.
Même Christophe Dugarry, critique habituel de Deschamps, salue cette audace : « Je suis ravi qu’il n’ait pas renoncé après le match contre l’Espagne. Il maintient ses intentions offensives, c’est exactement ce que je réclamais. »
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