Les soutiens continuent par pleuvoir en direction de Vinicius Junior. Victime d’insultes racistes lors de la défaite du Real Madrid face à Valence (1-0), le milieu de terrain brésilien avait finalement craqué en fin de rencontre afin d’être exclu en fin de rencontre.
A l’instar de son entraîneur Xavi, Jules Koundé a lui aussi apporté son soutien à l’Auriverde via un long message publié sur les réseaux sociaux via son compte Twitter.
Koundé apporte son soutien à Vini Jr et dénonce
« Les insultes à caractère discriminatoire ne doivent pas être tolérées ou faire l’objet de justifications. Dire que le comportement d’un joueur peut provoquer des réactions racistes, c’est déplacer le débat. Nous devons nous concentrer sur les solutions car le problème est malheureusement récurrent et entache l’image de cette Ligue.
Ceci est certes le fait d’une minorité mais cela ne le rend pas plus acceptable. Ces personnes sont-elles profondément racistes ou agissent-elles uniquement dans le but de déstabiliser ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre, les mots ont leur importance et les actes ont des conséquences. Ces comportements sont répréhensibles par la loi. Le bannissement de stade, seul, ne serait que trop facile. Quelles sont les sanctions qui existent au-delà du football ?
Sont-elles réellement appliquées ? Sont-elles suffisantes ? Peut-on imaginer davantage de mesures éducatives et d’intérêt général ? L’ignorance est le pire des maux, mais il peut être soigné. Je reste persuadé que tout le monde est en capacité de réfléchir sur ses comportements passés, de prendre la mesure du mal qu’il a causé et de changer pour le mieux.Tout mon soutien @vinijr », a écrit le défenseur tricolore, qui n’a pas été convoqué pour le déplacement à Valladolid ce mardi, à l’occasion de la 36e journée de Liga.
[totalpoll id= »794558″]« Merci pour ton message », a répondu le joueur du Real Madrid, Vinicius, qui appréciera forcément le soutien de l’ancien Sévillan. Malgré la rivalité historique, les deux clubs se respectent comme l’a pu démontrer Jules Koundé.
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