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Le vestiaire du Real Madrid craque : révélations sur une ambiance tendue

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Clasico perdu, vestiaire sous tension : le Real Madrid en crise silencieuse

La défaite du Real Madrid dimanche lors du Clasico (4-3) face au FC Barcelone risque de laisser des traces durables. Avec désormais sept points de retard sur les Catalans à trois journées de la fin du championnat, les espoirs de titre en Liga s’amenuisent. Et après l’élimination en Ligue des Champions, la saison prend une tournure bien décevante pour un club qui avait nourri de grandes ambitions, surtout après l’arrivée tant attendue de Kylian Mbappé.

Le vestiaire du Real Madrid craque : révélations sur une ambiance tendue

Statistiquement, le Français s’en sort avec 38 buts et 4 passes décisives en 52 apparitions toutes compétitions confondues. Mais lui comme son club espéraient plus. À défaut de titres majeurs, le Real va devoir finir la saison tant bien que mal, dans un climat tendu, entre blessures, critiques internes et incertitudes sur l’avenir.

Une défense en ruine

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Le secteur défensif cristallise toutes les tensions. Les absences prolongées de Militão, Alaba, ou encore la récente blessure de Rüdiger – souvent aligné diminué – ont poussé Carlo Ancelotti à improviser. Repositionnement de Tchouameni en défense, titularisation du jeune Raul Asencio : le coach italien a souvent dû bricoler. À cela s’ajoutent les absences de longue durée de Dani Carvajal, Lucas Vazquez ou encore Ferland Mendy.

Ce manque de profondeur défensive trouve ses racines dans les choix de l’été dernier. Après le départ de Nacho, Ancelotti avait réclamé un renfort dans l’axe, Aymeric Laporte étant notamment sur ses tablettes. Mais les exigences d’Al-Nassr avaient refroidi Florentino Pérez, convaincu que l’effectif en place suffirait. Le président s’est trompé, et aujourd’hui, le vestiaire gronde.

Des langues se délient dans le vestiaire

Le vestiaire du Real Madrid craque : révélations sur une ambiance tendue

Selon Relevo, plusieurs joueurs ont exprimé leur mécontentement dès l’hiver, réclamant des renforts défensifs. Mais le club est resté sourd à leurs appels. L’un d’eux, sous couvert d’anonymat, a confié récemment : « Avec cette défense, en Liga, ce serait déjà un exploit de viser la Ligue Europa Conférence. » Une phrase lourde de sens, reflet d’un malaise profond dans le groupe.

Ces déclarations ont jeté un froid au sein de l’effectif, révélant des divisions internes entre les partisans de la direction et ceux qui remettent en cause certaines décisions sportives. Ancelotti, qui quittera officiellement son poste pour rejoindre la sélection brésilienne, n’a pas été épargné. Plusieurs joueurs s’étonnent du peu de travail tactique préparé avant la double confrontation contre Arsenal en Ligue des Champions.

Le projet Xabi Alonso en marche

La succession d’Ancelotti est d’ores et déjà actée en interne. Bien que rien n’ait été officiellement annoncé, Xabi Alonso est pressenti pour reprendre les rênes du club. Le technicien espagnol, qui a confirmé son départ de Leverkusen, devrait arriver accompagné de plusieurs recrues : Trent Alexander-Arnold en tête, mais aussi un latéral gauche et un défenseur central. Dean Huijsen est l’une des pistes les plus chaudes pour renforcer l’axe.

À noter que, toujours selon Relevo, Pérez n’a pas voulu recruter de défenseur central en janvier afin de laisser à son futur entraîneur le choix de sa première recrue. Un changement de stratégie qui tranche avec les habitudes du club, où les décisions du mercato sont généralement pilotées par la direction.

Un été agité en perspective

Avec un mercato estival centré sur la reconstruction défensive, l’avenir de certains joueurs comme Ferland Mendy pourrait s’écrire en pointillés. Le club pourrait également chercher à pallier le départ de Toni Kroos, jamais vraiment remplacé.

La saison n’est pas encore terminée, mais déjà, le Real Madrid prépare une profonde refonte de son effectif. Et dans un vestiaire à cran, l’arrivée de Xabi Alonso pourrait faire office d’électrochoc. Le chantier est vaste, mais les Merengues savent qu’ils n’ont plus droit à l’erreur.

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