Xabi Alonso au Real Madrid : les 5 défis à relever pour lancer son projet
Après un premier match nul contre Al Hilal en Coupe du monde des clubs, Xabi Alonso a admis que la transformation du Real Madrid prendrait du temps. Avec seulement quelques séances d’entraînement depuis son arrivée, l’Espagnol n’a pas encore pu imposer pleinement ses idées. Voici les cinq principaux points à améliorer pour concrétiser sa vision.
1. Tourner la page Ancelotti
« Nous avons à peine effectué trois entraînements en neuf jours », a rappelé Xabi Alonso après la rencontre, soulignant la difficulté de changer radicalement les automatismes d’une équipe façonnée par Carlo Ancelotti pendant quatre ans. Thibaut Courtois l’a confirmé : « On ne peut pas tout réinventer en quatre jours. » Les joueurs doivent s’adapter à un nouveau système, et la transition nécessitera de la patience.
2. Maîtriser le jeu sans précipitation
Le Basque veut un Real Madrid dominateur, basé sur la possession et la construction patiente, loin du jeu en contre cher à Ancelotti. Face à Al Hilal, la seconde mi-temps a montré des progrès, avec un meilleur contrôle du rythme et une occupation plus intelligente des espaces. « Nous avons réussi à donner un autre tempo, avec plus de joueurs bien positionnés pour construire », a analysé Alonso. L’enjeu sera de maintenir cette maîtrise tout en accélérant au bon moment.
3. Renforcer la défense collective
La pression haute prônée par Alonso a montré ses limites contre Al Hilal : dès que l’adversaire dépassait la première ligne, le Real perdait en cohérence. Alexander-Arnold l’a résumé : « Sans domination du ballon, on court après des chimères. » L’équipe doit gagner en stabilité défensive, alternant pressings intenses et replis organisés. Chaque joueur devra mieux anticiper les transitions pour éviter de se faire surprendre.
4. En finir avec la malédiction des penaltys
Le Real Madrid accumule les échecs depuis le tir au but : 7 ratés sur les 19 dernières tentatives. Hier, Fede Valverde a encore échoué face à Bono, symptôme d’un manque de confiance et de hiérarchie claire. En l’absence de Mbappé ou Bellingham, Alonso devra désigner un ordre précis et travailler mentalement ses tirs pour éviter de perdre des points cruciaux.
5. Dynamiser l’attaque
Alonso exige plus de mobilité : « Les positions doivent être occupées, mais pas toujours par les mêmes joueurs. » Or, Vinicius et Rodrygo sont restés trop statiques contre Al Hilal, rendant le 4-3-3 prévisible. Le Real doit multiplier les passes, varier les appels et user l’adversaire plutôt que de chercher systématiquement la verticalité.
Conclusion : Le projet de Xabi Alonso est prometteur, mais sa concrétisation dépendra de la capacité de l’équipe à assimiler ses principes. Avec du temps et des ajustements, le Real pourrait incarner un football à la fois contrôlé et intense. Les prochains matches seront déterminants.
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