Il y a eu une augmentation de 350% des abus dirigés contre les joueurs de Manchester United depuis septembre 2019, selon le club.
Avant le prochain boycott des médias sociaux de ce week-end, où United rejoindra le reste du football anglais en désactivant tous les comptes Facebook, Twitter et Instagram, l’équipe de Premier League a publié des statistiques mettant en évidence l’ampleur inquiétante des abus de joueurs.
Ahead of a social media boycott, Manchester United have revealed there was a 350% increase in racial and homophobic abuse directed at their players between September 2019 and February 2021. #MUFC pic.twitter.com/d5pCqlALk4
— Sam Pilger (@sampilger) April 30, 2021
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Dans un article sur leur site officiel, United a analysé le niveau d’abus utilisé contre les noms des joueurs ou les identifiants de compte.
L’analyse a couvert des commentaires racistes, homophobes et abusifs de septembre 2019 à février 2021.
Chaque publication abusive a été catégorisée, avec 3300 publications ciblant les joueurs qui jouaient pour United à ce moment-là au cours de la période considérée.
La revue trouve les résultats suivants:
• 86% de ces messages étaient racistes, tandis que 8% étaient homophobes ou transphobes.
• cette activité a culminé en janvier 2021 avec plus de 400 messages de joueurs abusifs enregistrés.
• la grande majorité des messages racistes contenaient soit le mot N (et des variantes du
orthographe) ou des émojis utilisés avec une intention raciste (singe, chimpanzé, banane, gorille).
Since September 2019, there has been a 350% increase in online abuse directed towards our players.
𝐖𝐞 𝐧𝐞𝐞𝐝 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞.#SeeRed #allredallequal
— Manchester United (@ManUtd) April 30, 2021
Le club a également révélé que les fans sont également ciblés par des abus sur les réseaux sociaux, avec le problème croissant des abus d’utilisateur à utilisateur au sein de la communauté du football.
On pense qu’une forte augmentation était apparente à partir de l’été 2020 et 43% de ces messages étaient de nature raciste, tandis que 7% étaient homophobes ou transphobes.
Richard Arnold, qui est le directeur général du groupe chez United, a expliqué le raisonnement derrière le boycott de ce week-end.
« Nous menons une campagne active contre la discrimination depuis un certain temps dans le cadre de notre initiative All Red All Equal. Le niveau de soutien que nous avons reçu pour ce travail de la part de nos fans a été extrêmement encourageant, mais ces chiffres montrent que malgré cela, le niveau d’abus de nos joueurs et les fans reçoivent est à la hausse.
«Il faut dire que si ces chiffres sont choquants, ils ne représentent que 0,01% des conversations qui ont lieu sur les réseaux sociaux à propos du club et des joueurs.
« En participant à ce boycott ce week-end, nous voulons, aux côtés du reste du football anglais, faire la lumière sur la question. Cela suscitera des débats et des discussions et sensibilisera aux niveaux d’abus que subissent nos joueurs et nos supporters. «
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