Le journaliste sportif Nabil Djellit n’a pas tari d’éloges à propos de la sélection sénégalaise, allant jusqu’à comparer cette équipe à l’Espagne, mais version africaine.
Selon lui, ce groupe de joueurs incarne une philosophie de jeu moderne, structurée et collective, qui rappelle le style flamboyant de la Roja lors de ses grandes heures. Ce parallèle, loin d’être anodin, souligne l’évolution tactique et technique du football sénégalais, longtemps perçu uniquement pour sa force physique et sa combativité.
Djellit insiste sur la maîtrise du ballon et la fluidité des passes comme des points centraux dans cette équipe. Les Lions de la Teranga ne se contentent plus de courir après le ballon ou de miser sur des exploits individuels : ils savent construire, combiner et imposer un rythme soutenu qui déstabilise les adversaires. C’est cette capacité à dominer le jeu, à multiplier les circuits de passes et à créer des opportunités avec intelligence qui rapproche le Sénégal de l’Espagne, véritable référence du football de possession.
Mais le journaliste va plus loin en soulignant également la cohésion et l’équilibre de ce collectif. Chaque joueur connaît parfaitement son rôle, sait quand défendre, quand attaquer et comment s’adapter à la situation sur le terrain. Ce sens tactique, couplé à la technique individuelle des stars du groupe, fait de cette équipe une machine redoutable, capable de rivaliser avec n’importe quelle sélection mondiale.
Pour Djellit, le Sénégal a franchi un cap : il n’est plus seulement un outsider africain, mais une équipe de très haut niveau, capable d’imposer son style et de séduire par la beauté de son jeu. Cette comparaison avec l’Espagne n’est donc pas qu’une image, mais un constat : le Sénégal moderne allie puissance, technique et intelligence tactique, et semble prêt à écrire une nouvelle page glorieuse de son histoire footballistique.
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