Real Madrid : Xabi Alonso confronté à la dure réalité du pouvoir de Florentino Pérez
Alors que le Real Madrid s’apprête à ouvrir une nouvelle ère sous la houlette de Xabi Alonso, le président Florentino Pérez continue d’imprimer sa marque avec fermeté. Solide à la tête du club, le dirigeant madrilène reste le maître absolu des décisions sportives.

Pressenti pour succéder à Carlo Ancelotti, Xabi Alonso s’apprête à plonger dans l’exigence du fonctionnement interne de la « Maison Blanche ». Et dès ses premiers pas, il se heurte à un refus de taille.
Selon le Diario AS, l’ancien milieu de terrain avait formulé une demande claire à la direction : prolonger d’une saison Luka Modrić. Le technicien souhaitait s’appuyer sur l’expérience et le leadership du Croate pour accompagner la jeune génération, dans un rôle secondaire et symbolique. Modrić, lui, s’était dit prêt à réduire son salaire et à accepter ce nouveau statut.
Mais Florentino Pérez a opposé une fin de non-recevoir. Le président a tranché sans détour : l’ère des vétérans est révolue. Cette décision s’inscrit dans le cadre du « Plan Renove », une stratégie de renouvellement visant à installer durablement Jude Bellingham, Federico Valverde, Eduardo Camavinga, Aurélien Tchouaméni et Arda Güler comme les nouveaux patrons du milieu madrilène.
Malgré l’estime profonde qu’il porte à Modrić, Xabi Alonso devra donc bâtir son projet sans lui. Le Croate disputera le Mondial des Clubs cet été avant de faire ses adieux officiels. Il devrait recevoir un vibrant hommage au Santiago Bernabéu lors du dernier match de la saison.
Par ce choix fort, Florentino Pérez rappelle que, même pour un futur entraîneur aussi emblématique que Xabi Alonso, les décisions stratégiques restent l’apanage de la présidence. Le projet de l’ancien meneur espagnol débute donc sous le sceau de l’autorité, sans le soutien d’un monument du vestiaire.
Une première leçon de pouvoir à Madrid.
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