Vainqueur du Ballon d’Or 2022, Karim Benzema a évoqué beaucoup de points importants sur sa carrière après son sacre individuel. Selon Onze Mondial, le buteur des merengue a fait grosse analyse sur son style de jeu, sa vision du football mais aussi sa façon de préparer les matches. Selon lui, se sont des choses vraiment important pour un footballeur qui veut toujours gagner et gravir les échelons.
Tout d’bord, Benzema évoque sa façon de préparer un match: « Je regarde le but de mon rival et mon rival direct. Je regarde et analyse mon défenseur en quelques secondes, où il se trouve, son comportement, s’il va venir fort pour moi, ou s’il va me laisser le temps de contrôler ou s’il va trop vite. Les yeux transmettent au cerveau et je le sais. Mon match commence au moment de l’engagement. »
Ensuite sa vision sur le football qui est aussi important pour lui: « Ce qui bouge continuellement, ce sont mes yeux. Je cherche partout. Dans le football d’aujourd’hui, on ne parle plus des yeux. Ce n’est plus « J’ai le ballon, qu’est-ce que j’ai vu pour savoir quoi en faire ? », mais plutôt « Qui passe ? Qui marque ? Qui tire ? Qui dribble ? Qui court plus vite et saute ? Plus haut ? » Pour être un grand joueur, il est important d’avoir la tête et les yeux devant les pieds. (Mais) cela dépend du joueur. Avec Modric, vous n’avez pas besoin de parler, il communique avec ses yeux. Il me regarde, il sait comment mon corps est positionné. Je le regarde et je sais comment le sien est placé. Et nous savons tous les deux ce qui va se passer. Contre le PSG (3-1 au Bernabéu) tout le monde pense au 2-1 qu’il allait tirer, mais je sais qu’il va faire cette passe. Et il le sait aussi car il freine et recule, prétendant qu’il va tirer. Ce sont les yeux, les mouvements et la tête avant les pieds. Chez les grands joueurs, le regard suffit pour comprendre et interpréter une situation. »
Le français aurait tout de même un style de jeu très simple et c’est peut-être ce qui l’aide le plus sur le terrain: « Oui je crois bien. Parce que mon jeu est simple. Si tu prends la panenka contre City (demi-finale aller, City a gagné 4-3), quand j’en parle avec mon petit frère, il me dit : « T’es fou ! Mais pourquoi? » Avant, tu manquais deux penaltys dans le même match, tu n’aurais pas dû en prendre et maintenant tu es en demi-finale, 4-2, et tu fais une panenka. Ce n’était pas extravagant. Pour moi, c’était simple, donc je devais le faire. Lors du match précédent, quand j’ai tiré à droite, mon côté fort, le gardien avait sauvé deux pénaltys. En fait, je me suis dit, je vais faire une « Zizou » ! C’est ce que j’avais en tête. Jouer au football, c’est faire des choses simples qui semblent compliquées. »
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