Mardi dernier, 48 heures après l’annonce de la création de la Super League, les 6 clubs anglais membres des 12 fondateurs du projet, dont Manchester City, ont pris la décision de ses retirer de la nouvelle compétition. Si certains médias avançaient que la pression des autres clubs de la Premier League étaient à l’origine de ce vague d’abandon, le sérieux quotidien Times révèle ce matin la vraie raison du retrait des Citizens, qui sont assez loin du football et de l’économie du sport.
Menace d’un conflit diplomatique
L’assistant le plus fiable de Boris Johnson a déclaré aux Émirats arabes unis que la participation de Manchester City à la Super League européenne nuirait aux relations du pays avec le Royaume-Uni. Lord Udny-Lister, l’envoyé spécial de Johnson dans le Golfe, a lancé l’avertissement aux membres du gouvernement des Émirats arabes unis peu après l’annonce de l’évasion, faisant en fait de la querelle de football un différend diplomatique.
Le propriétaire de Manchester City, le Abu Dhabi United Group, est contrôlé par le cheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan, vice-premier ministre et ministre des Affaires présidentielles des Émirats arabes unis. Le dirigeant de 50 ans est également membre de la royauté d’Abu Dhabi et son demi-frère, Khalifa bin Zayed Al Nahyan, est le président des Émirats arabes unis.
«Il leur a clairement fait comprendre que ce serait un signal très positif pour les relations entre les deux pays si ce projet n’allait pas à son terme», a révélé une source proche du dossier au Times. Le message est passé peu après la publication officielle du communiqué avec la menace entrouverte d’un conflit diplomatique, précise même la publication. Ce coup de pression politique a porté ses fruits puisque les patrons des Skyblues, également mis sous pression par l’UEFA et leurs supporters, ont rapidement délaissé le projet.
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