Véritables icônes du football français et figures marquantes de la victoire de France en 1998, Didier Deschamps et Zinédine Zidane ne semblent pas entretenir les relations les plus cordiales.
Cette tension se répercute sur l’équipe de France, notamment avec la réticence apparente de Deschamps à céder sa place à son ancien coéquipier, sans poste depuis son départ du Real Madrid en juin 2021. Ce duel alimente les discussions depuis plusieurs années, particulièrement après la Coupe du monde 2022 au Qatar. Beaucoup s’attendaient alors à ce que Deschamps passe le relais à Zidane après une décennie à la tête de l’équipe et un triomphe mondial en 2018. Pourtant, Deschamps a choisi de prolonger son contrat jusqu’en 2026, repoussant l’échéance après le prochain Mondial.
Une rivalité qui perdure
Cette situation commence à susciter de l’agacement, tant au sein de l’équipe de France qu’à l’extérieur. Si Deschamps va au bout de son contrat, il marquera davantage l’histoire en tant que sélectionneur, avec 14 ans à la tête des Bleus, loin devant Raymond Domenech, Michel Hidalgo ou son ancien mentor Aimé Jacquet. Cependant, contrairement aux années passées, Deschamps semble progressivement perdre son emprise sur l’équipe, et les critiques se multiplient. De son côté, Zidane reste en embuscade, prêt à saisir l’opportunité de prendre les rênes.
Des tensions internes
Selon le journaliste Romain Molina, Deschamps serait fermement opposé à l’idée de laisser Zidane lui succéder. L’actuel sélectionneur serait contrarié par la présence de certaines figures proches de Zidane dans l’entourage des Bleus, notamment Jacques Bungert, ami de l’ancien numéro 10. Ce dernier aurait été sollicité par le président par intérim de la FFF, Philippe Diallo, pour l’aider dans sa campagne électorale, ce qui irriterait fortement Deschamps. « Il est obnubilé par le fait que le président de la Fédé ait pris un proche de Zidane. Pour lui, c’est inadmissible », a révélé Molina dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube.
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