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Pep Guardiola s’incline devant le Barça de Flick : « Ce qu’ils font… »

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À la veille d’un match crucial contre Wolverhampton en Premier League, Pep Guardiola a préféré parler… du Barça. Ému par la qualité de jeu affichée face à l’Inter Milan, le technicien de Manchester City a rendu hommage à son ancien club, tout en saluant la passion transmise par les demi-finales de Ligue des champions.

Pep Guardiola n’a jamais rompu avec Barcelone. Même s’il brille aujourd’hui sur les bancs anglais, le Catalan garde un œil attentif sur le club de son cœur. Et le spectacle livré au stade olympique de Montjuïc mardi soir ne l’a pas laissé indifférent.

« J’ai été surpris par la qualité du jeu », a-t-il confié. Face à l’Inter Milan, le Barça a offert un match nul spectaculaire (3-3), marqué par des séquences de grande classe et des émotions à la pelle. « Grâce à ce type de matchs, les stades ne seront jamais vides. Nous pourrons vivre de cette industrie pendant longtemps. ».

Un message à ceux qui doutent du football moderne

Pour Guardiola, ces demi-finales — Arsenal-PSG (0-1) et Barça-Inter (3-3) — incarnent ce que le football doit continuer à proposer : de la passion, de la créativité et du suspense. « Je ne peux qu’être reconnaissant pour les deux demi-finales, les deux étaient incroyables. Surtout le match d’hier », a-t-il déclaré, touché par l’intensité des confrontations.

Il ne s’agit pas uniquement de résultats. Le technicien insiste sur la manière : « Si vous jouez comme Barcelone, les stades ne seront jamais vides. Les gens qui aiment le Barça sont très fiers, au-delà du score. ». Un message fort à l’heure où certains déplorent une perte de spectacle dans le football de haut niveau.

Loin d’être chauvin, Guardiola n’a pas oublié l’adversaire. Il connaît bien l’Inter, qu’il a affrontée en finale de Ligue des champions en 2023 — un match remporté dans la douleur par Manchester City. Il a tenu à reconnaître les mérites des Italiens : « Je pense que les gens de l’Inter ont encore montré qu’ils voulaient cette Ligue des champions. Simone Inzaghi est un entraîneur incroyable. »

À 53 ans, Guardiola reste avant tout un amoureux du jeu. Il regarde le football avec les yeux d’un artiste, pas seulement ceux d’un stratège. Et ce qu’il a vu mardi à Montjuïc, il ne l’oubliera pas de sitôt. Qu’importe qui soulèvera le trophée, pour lui, c’est déjà une victoire pour le football.

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