Cité dans l’affaire dite Negreira, l’ancien président du Barça (2010-2014), Sandro Rosell, a donné son avis sur le scandale qui touche le club catalan depuis quelque temps.
L’affaire Negreira continue de susciter des inquiétudes en Espagne. Alors que l’affaire a pris une autre tournure la semaine dernière avec l’inculpation du club Blaugrana, les responsables sur le banc des accusés sortent du silence. Ce mardi, Sandro Rosell, prédécesseur de Josep Maria Bartomeu, s’est confié à la presse catalane pour dire ses vérités.
En direct sur Catalunya Radio, l’ancien patron du Barça, qui risque une peine de prison allant jusqu’à quatre ans, rejette toutes les accusations de corruption. « Dans l’affaire Negreira, ils nous ont déclarés coupables et nous accusent sans aucune preuve. Tous les 4-5 ans, ils trouvent quelque chose de nouveau pour accuser le Barça. C’était d’abord La Masia, puis Negreira, et dans quelques années ce sera autre chose. Montrez-moi un match où l’arbitre nous a aidés. Je peux montrer plusieurs où il ne nous a pas aidés. Nous avons perdu le championnat lors du dernier match à cause d’une erreur reconnue par l’arbitre« , a d’abord lancé Rosell.
Sandro Rosell, expresidente del Barça, sobre los pagos a Negreira en @CatalunyaRadio:
🗨 "Que me enseñen un partido donde nos ayudó el árbitro. Puedo enseñar muchos donde no nos ayudó. Hemos perdido ligas en el último partidos por un error reconocido por el árbitro". pic.twitter.com/9dZTV4jTI3— Relevo (@relevo) October 3, 2023
Les explications de Rosell
« On dit que Negreira a facturé 7 millions d’euros au club, mais pour de nombreuses années de travail, ce qui compte, c’est qu’il a facturé 4.000 euros par rapport, une fois cette somme redistribuée, comment peut-on soudoyer (les arbitres) ? Avec 200 euros ?« , analyse celui qui explique les versements effectués à l’ancien arbitre Negreira.
D’après les propos de l’homme de 59 ans, les rapports demandés à l’ancien vice-président de la commission de l’arbitrage espagnol avaient uniquement pour objectif d’éviter des cartons jaunes ou des penalties. Des rapports qui permettraient tout simplement de comprendre comment les décisions arbitrales étaient prises et expliquées. Reste désormais à savoir si cette version contentera le juge en charge de l’affaire qui parle « de corruption aggravée ».
Après des perquisitions au siège de la fédération espagnole de football la semaine dernière pour trouver des preuves, il reste désormais à un jury de neuf membres de rendre le verdict concernant cette affaire qui entache l’image du Barça en Espagne et en Europe.
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