Hier soir, le Paris Saint-Germain a pris le dessus sur le FC Barcelone en Ligue des Champions, au terme d’un duel déjà électrique bien avant le coup d’envoi. Car côté blaugrana, la confrontation avait débuté sur les réseaux sociaux, où les promesses et les piques s’étaient multipliées. Mais les hommes de Luis Enrique ont choisi une autre voie : répondre sur le terrain, avec une victoire pleine de maîtrise, avant d’enfoncer le clou face aux micros et aux caméras.
Mais au coup de sifflet final, ce sont les Parisiens qui ont imposé leur loi à Montjuïc (1-2). Fidèles à leur sobriété d’avant-match, les hommes de Luis Enrique ont répondu sur le terrain, sans besoin de grandes déclarations. Vitinha, buteur décisif, a d’ailleurs résumé l’état d’esprit parisien en zone mixte : « On a rien à foutre des mots avant le match. Nous, on voulait juste gagner. »

Un camouflet pour les Catalans, dont les promesses de revanche et les discours d’orgueil sont restés lettre morte. Le PSG, lui, repart avec trois points et une nouvelle démonstration de force sur la scène européenne.
Les Parisiens ont répondu sur le terrain et en dehors
Tout avait commencé par une série de provocations catalanes. Lamine Yamal s’était affiché en story Instagram, dribblant des adversaires fictifs sous le mot « pression », avant d’annoncer : « Je suis de retour et la mission est également de retour. » Dans la foulée, le compte X officiel du Barça avait enfoncé le clou en rappelant la fameuse « remontada » 6-1, photo de Sergi Roberto à l’appui et légendée « chair de poule ». De quoi attiser la flamme des Parisiens, déjà remontés malgré un effectif décimé.
[totalpoll id= »812288″]Et la réponse ne s’est pas fait attendre. Sur le terrain d’abord, avec une victoire 2-1 acquise dans la douleur mais avec caractère. Puis en zone mixte et sur les réseaux sociaux. Vitinha, très attendu face à Pedri, a balayé les mots catalans : « Il y a souvent des déclarations avant les matchs… Nous, on n’en a rien à foutre. On voulait juste gagner et on est content pour ça. » Son compatriote Gonçalo Ramos, buteur décisif, enfonçait : « On est les champions d’Europe. Si tu es meilleur, tu dois le montrer sur le terrain, pas en parlant. »
Des provocations inutiles du Barça
Nuno Mendes, opposé à Lamine Yamal, est sorti vainqueur de son duel : « C’est difficile avec un jaune, mais je l’ai bien géré. Je voulais surtout aider l’équipe. » Son capitaine du soir, Achraf Hakimi, a salué sa prestation en postant un émoji « silence » après l’annonce de son titre d’homme du match.

Dans le même esprit, Désiré Doué a mis en avant le collectif malgré son absence : « PSG, une équipe !!! Oui mes frères. » Tandis que Vitinha concluait : « Résilience, ne jamais rien lâcher. Fier de notre équipe. »
De leur côté, les Blaugranas sont restés muets, à l’exception de Ferran Torres qui a préféré prôner l’humilité : « Contre un grand adversaire, on doit apprendre et se relever. Même si ça fait mal. » Un message bien loin des déclarations tapageuses d’avant-match – et peut-être la leçon que le Barça devra retenir : face au PSG, les mots ne suffisent pas.
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