Le coup d’envoi approche. La Kings League arrive en France à partir du 6 avril, portée par des figures fortes comme Samir Nasri. Ce nouveau format de football, imaginé par Gerard Piqué, attire des anciens pros, des créateurs de contenu et une génération avide de spectacle. Mais tous ne mordent pas à l’hameçon.
Samir Nasri l’a confirmé en direct sur Twitch : Hatem Ben Arfa ne rejoindra pas l’aventure Kings League. L’ex-milieu de l’OM et d’Arsenal avait pourtant tenté de convaincre son ancien partenaire en équipe de France. En vain. « On lui a parlé du projet, mais pour l’instant il n’a pas forcément envie de le faire », a déclaré Nasri, compréhensif. « Il faut respecter ça. »
Pourtant, l’ancien Gunner ne cache pas son admiration : « Je pense que dans ce format, il ferait un bordel sans nom. ». Avant d’ajouter avec un sourire : « Si tu l’envoies en un-contre-un ici, ce qu’il va leur faire… ». Ben Arfa, talent aussi pur que mystérieux, reste fidèle à sa discrétion. Depuis ses dernières expériences professionnelles, il s’est éloigné des projecteurs. « Il a sans doute vécu des choses qui l’ont un peu dégoûté du football », estime Nasri. Un constat amer, mais réaliste.
Un projet qui bouscule les codes
La Kings League, c’est du foot, mais revisité. Règles atypiques, matchs courts, ambiance show à l’américaine. Un mélange qui séduit les nouvelles générations et les nostalgiques du ballon rond. En France, le projet repose sur des visages connus, prêts à dépoussiérer le football traditionnel.
L’absence de Ben Arfa n’entame pas l’enthousiasme général. Mais elle rappelle que tous les talents ne sont pas faits pour le show. Certains préfèrent rester en retrait, loin de l’agitation. Et peut-être, loin d’un football qui ne les fait plus rêver.
Laisser un commentaire