Quelques jours après sa condamnation à 4 ans et 6 mois de prison pour viol sur une jeune femme de 23 ans en Espagne, Dani Alves retrouve le sourire. Dans une autre bataille judiciaire qui n’a pas de rapport avec cette affaire d’agression sur femme, l’ancien latéral du Barça a eu raison auprès de la Cour nationale espagnole et remporte 9 millions d’euros qui devraient l’aider à quitter la prison.
Le ciel est tombé sur la tête de Dani Alves le jeudi dernier. Derrière les barreaux depuis plus d’un an, le célèbre footballeur brésilien a vu son sort scellé devant le tribunal de Barcelone la semaine dernière après quelques jours de procès. Condamné à 4 ans et demi de prison ferme, l’ancien joueur du PSG a eu une peine très proche du minimum possible pour ce type de délit qui peut conduire en prison jusqu’à 12 ans. Quelques jours après ce verdict, Alves a reçu la bonne nouvelle de la Justice espagnole qui lui fait gagner la grosse somme de 9 millions d’euros.
L’affaire qui peut tout bouleverser
En effet, parallèlement à la résolution de l’affaire de viol avec accès charnel, le Brésilien de 40 ans a reçu une autre peine étrangère qu’il pourrait utiliser pour tenter d’obtenir la liberté provisoire et quitter la prison de Brians 2. Comme le révèle le Mundo Deportivo, la Chambre Contentieuse-Administrative du Tribunal National a accepté le recours imposé par l’avocat fiscal d’Alves et oblige désormais l’Agence Fiscale à restituer 9,2 millions d’euros au footballeur brésilien qui était épinglé dans le cadre d’un paiement non réglementaire.
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À l’époque, le Trésor espagnol condamnait Dani Alves pour le paiement des services d’un agent de la FIFA. Après un recours, le tribunal déboute le Trésor et comprend que c’est le FC Barcelone qui a payé l’agent pour tenter de renouveler l’ancien coéquipier de Neymar sans qu’il ait connaissance de ces transactions. Dans une profonde galère financière depuis un moment, cette sentence vient soulager énormément l’ancien international brésilien aux 126 matchs. En effet, rapidement, le clan Alves, par le biais de l’avocat fiscaliste, a déjà demandé au fisc la somme d’1,2 million d’euros.
Plusieurs possibilités se présentent pour Alves
D’après les médias ibériques toujours, cette somme pourrait servir de garantie de libération sous caution de l’ancien footballeur du Barça, du PSG et de la Juventus, entre autres. Aujourd’hui, il faut noter que Dani Alves pourrait être libéré dès le mois de mai, puisqu’il a déjà purgé près d’un tiers de sa peine et pourrait négocier la mise en liberté conditionnelle. Comme l’autorise la justice espagnole, l’avocat de l’Auriverde pourra demander le Troisième Degré au juge de surveillance pénitentiaire conformément à la Loi Organique 1/1979 du 26 septembre sur le système pénitentiaire complétée par le décret royal 190/1996 du 9 février.
Si cette demande aboutit, le juge de surveillance pénitentiaire pourrait accorder des autorisations de sortie à Dani Alves qui devra malgré tout dormir en prison et pourrait aussi bénéficier de remises de peine en cas de bonne conduite liée notamment au développement d’activités culturelles ou professionnelles en prison. Outre cette possibilité, l’avocate Inés Guardiola, qui compte faire tout pour libérer son client, pourrait demander l’extradition vers le Brésil. D’après le Code pénal espagnol, les étrangers dont la peine n’excède pas cinq ans peuvent être expulsés du pays si le juge le permet.
Il faut dire que beaucoup de possibilités s’offrent encore à Dani Alves. Étant donné qu’il n’a pas d’antécédent judiciaire, rien n’est perdu en tout cas pour qu’il sorte le plus tôt que prévu. Sous surveillance pour éviter qu’il tente un suicide en prison, le latéral, moralement abattu, doit croiser les doigts pour sortir de cette situation compliquée. Il aura, quoi qu’on dise, galéré après un court moment de laisser-aller.
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