Ce jeudi, deux jours après sa défaite face à la Tanzanie (1-0), qui a scellé son élimination de la CAN 2025, la Guinée a réagi fermement.
Dans un communiqué officiel, la Fédération guinéenne de football (Feguifoot) a formulé trois accusations contre la Tanzanie. Elle reproche notamment aux Taifa Stars, qui ont validé leur qualification grâce à cette victoire, d’avoir fait jouer Muhamed Ibrahim Ame sous le numéro 26, un numéro absent de la feuille de match officielle.
En réponse, la Feguifoot a déposé une réserve et demande à la Confédération africaine de football (CAF) d’appliquer l’article 43.5 du règlement de la Coupe d’Afrique des Nations. Si cette requête aboutit, la Tanzanie pourrait être sanctionnée par une défaite sur tapis vert, ce qui permettrait à la Guinée de se qualifier à sa place.
La Fédération tanzanienne de football (TFF) a réagi par le biais d’un communiqué, exprimant son étonnement face aux accusations concernant la légitimité de Muhamed Ame à jouer pour l’équipe nationale.
« Nous sommes surpris par les informations qui circulent sur internet au sujet de la légitimité de Muhamed Ame à représenter les Taifa Stars », a déclaré la TFF, avant d’encourager les Tanzaniens à continuer de célébrer la victoire.
« Ame fait partie des 23 joueurs officiellement inscrits pour le match contre la Guinée. Avant la rencontre, tous les joueurs des Taifa Stars ont été contrôlés par l’équipe adverse et le commissaire, et leur participation a été validée », a ajouté l’instance. Elle affirme également être très confiante quant à l’issue de cette affaire.
La TFF souligne qu’elle n’a reçu aucune notification de la part de la Confédération africaine de football (CAF) remettant en question la participation d’Ame. Par conséquent, elle insiste sur le fait que ces allégations ne devraient pas ternir les célébrations de la victoire des Taifa Stars.
De son côté, la Guinée confirme avoir déposé une réserve officielle, malgré les obstacles que le commissaire du match aurait, selon elle, tenté de dresser sur sa route. Pour l’instant, la Confédération africaine de football (CAF) reste silencieuse sur cette affaire délicate.
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