L’ancien milieu de terrain, Marvin Martin qui avait brillé pour ses débuts en équipe de France en 2011, a avoué que la pression était trop forte après avoir été comparé à son idole.
Marvin Martin a connu un début de carrière prometteur, mais il n’a pas réussi à confirmer les espoirs placés en lui. L’ancien joueur de Sochaux, de Lille, de Dijon ou encore de Reims a récemment pris sa retraite à l’âge de 33 ans, après une dernière saison sans club. Dans un entretien accordé à RMC, il est revenu sur le tournant de sa carrière, qui a eu lieu le 6 juin 2011.
Un doublé et une passe décisive pour sa première sélection
Ce jour-là, Marvin Martin fait ses débuts en équipe de France, lors d’un match amical contre l’Ukraine. Entré en jeu à la 58e minute, il va réaliser une performance exceptionnelle, en inscrivant un doublé et en délivrant une passe décisive, permettant aux Bleus de s’imposer 4-1. Sa prestation lui vaut d’être comparé à Zinédine Zidane, qui avait lui aussi marqué deux buts pour sa première sélection, contre la République Tchèque, en 1994.
Une comparaison qui lui a fait plus de mal que de bien
Mais cette comparaison avec son idole va s’avérer plus pesante qu’encourageante pour Marvin Martin, qui va subir une pression énorme de la part des médias et du public. Il va confier qu’il s’est renfermé sur lui-même, et que cela lui a desservi. “Je n’en ai pas souffert, mais ça n’aide pas. Je me suis mis dans une carapace. Zidane, c’était mon idole. Le niveau d’attente chez les gens n’était plus le même. Être comparé à Zidane, c’était trop. J’avais déjà fait plusieurs années en Ligue 1 mais la comparaison était énorme. Je me suis renfermé sur moi-même, ça m’a plus desservi qu’autre chose”, a-t-il déclaré.
[totalpoll id= »794558″]Un avertissement pour les jeunes joueurs
Marvin Martin a également profité de cet entretien pour donner un conseil aux jeunes joueurs, qui sont souvent exposés très tôt à la lumière et aux critiques. Il a estimé qu’il fallait les protéger, et leur rappeler que signer pro n’était pas un aboutissement, mais le début d’un long chemin. “Encore aujourd’hui, on fait débuter les jeunes toujours plus jeunes. Le problème, c’est qu’il faut savoir les protéger. Signer pro ne doit pas être un aboutissement. Il y en a un paquet qui signent et qu’on ne voit plus trop après. C’est compliqué, il faut être costaud mentalement, encore plus avec les réseaux sociaux. Avant il y avait plusieurs étapes, il fallait commencer par faire sa place pour avoir le droit d’être dans le vestiaire. Ça va beaucoup plus vite aujourd’hui. Il faut faire attention.”, a-t-il conseillé.
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