Coupe du Monde des Clubs : les premières polémiques éclatent !

La Coupe du Monde des Clubs démarre dans un contexte tumultueux

Alors que la Coupe du Monde des Clubs s’apprête à débuter cette nuit avec le choc entre Al Ahly et l’Inter Miami, l’événement est déjà marqué par de nombreux défis. Cette nouvelle compétition, encore méconnue du grand public, peine à susciter l’enthousiasme escompté, notamment aux États-Unis, pays hôte.

Un démarrage en demi-teinte

Le coup d’envoi sera donné au Hard Rock Stadium de Miami, où Al Ahly affrontera l’Inter Miami de Lionel Messi et Luis Suárez. Pourtant, malgré la présence des stars sud-américaines, les ventes de billets restent préoccupantes : il y a trois jours, seulement 20 000 places sur 65 000 avaient été écoulées. Face à cette faible affluence, la FIFA a lancé des promotions drastiques, allant jusqu’à offrir quatre billets pour un seul acheté à 20 dollars (soit environ 3,50 € par place). Malgré ces efforts, le stade risque d’être loin d’être plein. Pour les autres matchs, les prix ont même été divisés par six pour tenter d’attirer plus de spectateurs.

Un contexte social et politique tendu

L’indifférence du public américain est accentuée par les récentes manifestations anti-immigration, notamment à Los Angeles. Bien qu’elles n’affectent pas directement la compétition pour l’instant, ces tensions surviennent à un moment délicat, à un an de la Coupe du Monde 2026. Les critiques envers la politique migratoire du gouvernement Trump pourraient ternir l’image de l’événement, d’autant plus que certains médias évoquent la possibilité de raids policiers autour des stades.

Des conditions climatiques extrêmes

Autre défi de taille : les fortes chaleurs estivales en Californie, où se dérouleront plusieurs rencontres. À Pasadena, où le PSG affrontera l’Atlético Madrid ce dimanche à midi (heure locale), les températures atteindront 31°C, avec un ressenti de 38°C. Pire encore, l’indice UV maximal (11/11) représente un risque sanitaire pour les joueurs et le public en cas d’exposition prolongée. Les organisateurs devront gérer ces conditions qualifiées d’« extrêmes » pour assurer la sécurité de tous.

Entre désintérêt local, tensions politiques et défis logistiques, cette première édition de la Coupe du Monde des Clubs démarre sous haute pression. Reste à savoir si le spectacle sur le terrain parviendra à faire oublier ces écueils.