Mesut Ozil passe ses journées à aimer les tweets déplorant son exil actuel de l’équipe d’Arsenal, tout en empochant son salaire de 350 000 £ par semaine. Il n’est pas le premier grand nom à devenir exclu et si pour certains c’était la fin, d’autres ont montré qu’il pouvait y avoir un retour en arrière…
Bastian Schweinsteiger
Le sort de l’ailier de la Coupe du monde d’Allemagne à Manchester United a peut-être été décevant, mais Schweinsteiger a réalisé une chose que très peu de footballeurs ont réussie avant ou depuis: il a fait admettre à Jose Mourinho qu’il avait tort.
Lorsque Mourinho est arrivé à Old Trafford en 2016, Schweinsteiger avait raté une grande partie de la saison précédente avec des blessures, tandis que ses coéquipiers n’avaient apparemment pas apprécié ce qu’ils percevaient comme un traitement spécial lorsque Louis van Gaal a permis au vétéran de se remettre du club – une grande partie a été faite sur la tournée WTA.
Schweini était une cible facile pour la première démonstration de force de Mourinho à United. Le milieu de terrain a été invité à rester à l’écart d’Old Trafford tout en étant omis de l’équipe de la Ligue Europa du club et radié comme un atout dans les comptes publiés du club. Mais plutôt que de bouder, Scheweinsteiger a gardé la bouche fermée, a fait ce qu’on lui avait dit et a gardé la tête baissée, ce qui a conduit à un rappel et a incité Mourinho à admettre qu’il avait tort.
[totalpoll id= »794558″]«Nous avions une équipe énorme au début mais après l’avoir connu en tant que personne et professionnel et la façon dont il respectait mes décisions en tant que manager, oui je le regrette et il n’y a aucun problème pour moi de l’admettre, car je l’ai dit lui », a déclaré Mourinho après avoir accordé à Schweinsteiger un transfert gratuit à Chicago Fire en guise de remerciement à« un bon gars, un bon pro, une très bonne influence à l’entraînement »
Pont Wayne
Comme Mourinho, une fois que vous êtes du mauvais côté de Roberto Mancini, il y a rarement un chemin de retour. Comme l’ancien arrière gauche anglais Bridge l’a découvert à Manchester City…
N’ayant pas choisi Bridge depuis un an, Mancini a suggéré fin 2011 que l’ancien arrière gauche anglais passait son temps à jouer au golf. Bridge a riposté en affirmant qu’il ne possédait pas de clubs tout en critiquant le manager pour lui avoir donné le traitement silencieux. «Ce n’est pas vrai», a déclaré Mancini. «J’ai dit à Wayne il y a deux ans qu’il ne faisait pas partie de nos plans et s’il voulait trouver une bonne solution, il devrait aller ailleurs.
Un Mancini exaspéré a alors dit à Bridge de «juste f *** off» après s’être vraisemblablement ennuyé d’essayer, sans succès, de forcer l’ancien défenseur de Chelsea à quitter City, qui lui payait 90 000 £ par semaine. Bridge a finalement suivi ce conseil, mais City a encore dû cracher le salaire du joueur pendant les périodes de prêt à West Ham, Sunderland et Brighton jusqu’à la fin de son contrat en 2013, deux ans après sa dernière apparition pour le club.
Jack Rodwell
Le déménagement de l’ancien milieu de terrain anglais à Manchester City était peut-être une erreur de sa part, mais son passage de 10 millions de livres sterling à Sunderland a été un désastre pour toutes les personnes impliquées.
Rodwell a fait en moyenne 21 apparitions oubliables au cours de ses trois premières saisons au Stadium of Light au cours desquelles il a passé 1370 jours sans remporter un match de Premier League qu’il a commencé.
Mais c’est quand Sunderland est entré dans la Football League que ça a vraiment commencé à mal tourner. Rodwell était le seul membre de l’escouade à ne pas avoir inscrit de réduction de salaire dans ses conditions de relégation et il a continué à être payé 70 000 £ par semaine pendant que les Black Cats faisaient une hémorragie. Il s’est vu offrir la chance de partir en janvier 2018 alors que ses coéquipiers luttaient dans leur combat pour éviter la relégation du championnat, mais le milieu de terrain a choisi de rester sur Wearside – contractuellement, sinon physiquement – et de pantalons son énorme salaire. Comme il avait parfaitement le droit de le faire.
« Je suis sûr que nous avons emprunté la voie légale de cette situation et nous sommes coincés avec un joueur qui ne veut pas jouer pour le Sunderland Football Club », a déclaré Chris Coleman, alors patron, après la relégation en Ligue 1 confirmée. Rodwell avait encore un an sur son contrat. L’ancien jeune d’Everton aurait pu gagner 43000 £ par semaine sans jouer dans le troisième niveau, mais lui et Sunderland ont finalement trouvé un compromis pour se séparer un an plus tôt que prévu. Il a passé un séjour à Blackburn avant de rejoindre Sheffield United pour s’y asseoir.
Winston Bogarde
L’ancien défenseur central de l’Ajax, de l’AC Milan et de Barcelone reste l’affiche de tout joueur cherchant à gagner une fortune pour le moins de travail possible.
Bogarde, alors âgé de 29 ans, a rejoint Chelsea pour un contrat de quatre ans en 2000 lorsqu’il a fait 11 apparitions dans la première moitié de la saison 2000-01. Mais après avoir joué en tant que remplaçant le lendemain de Noël, il n’a fait qu’une seule autre apparition dans une chemise bleue, hors du banc lors d’un match de Coupe de la Ligue contre Gillingham près de deux ans plus tard.
Le Néerlandais a été épinglé comme un paria par les fans de Chelsea et les médias, mais il a rempli ses obligations contractuelles – « Je dois être prêt, à tout moment, à jouer dans la première équipe », a-t-il déclaré en 2004 – il était donc juste que Chelsea se soit rencontré. leurs obligations, qui s’élevaient à environ 40 000 £ par semaine.
«Ce monde est une question d’argent, alors quand on vous offre ces millions, vous les prenez», a-t-il expliqué. «Peu de gens gagneront autant. Je suis l’un des rares chanceux qui le font. Je suis peut-être l’un des pires achats de l’histoire de la Premiership, mais je m’en fiche. »
Emmanuel Adebayor
André Villas-Boas n’a apparemment pas tiré les leçons de son misérable passage à Chelsea. Là, il a tenté de faire sortir Frank Lampard, Nicolas Anelka et Alex mais sa démonstration de force s’est heurtée à une résistance encore plus grande dans le vestiaire. A Tottenham, Villas-Boas a ciblé Adebayor…
L’attaquant togolais avait impressionné sur un prêt d’une saison après son arrivée à l’été 2011 et s’était mérité un déménagement permanent un an plus tard. Il a marqué 22 buts en 58 matchs au cours de ces deux saisons, dont la dernière est tombée sous la direction de Villas-Boas.
Mais quelque chose a changé à l’été 2013. Gareth Bale a été vendu, Roberto Soldado était l’un des nombreux arrivants et Adebayor a perdu sa place. Non seulement cela – il a été forcé de s’entraîner avec l’équipe de développement. L’attaquant n’a disputé aucun des 11 premiers matchs de la saison. Il a finalement été rappelé pour un match contre l’ancienne équipe de Manchester City. Les Spurs ont perdu 6-0 et Villas-Boas a renvoyé Adebayor dans le froid.
Le joueur de 32 ans y resterait encore quatre matchs de championnat, dont le dernier était une raclée 5-0 contre Liverpool, après quoi Villas-Boas a été limogé. La patience d’Adebayor a été récompensée par Tim Sherwood qui a saisi chaque occasion pour démontrer qu’il fait les choses différemment de son prédécesseur. Adebayor a été rétabli dans la formation de départ pour le prochain match des Spurs, où il a marqué deux fois contre Southampton. Après avoir raté 15 des 16 premiers matchs de championnat, Adebayor a joué 20 des 22 suivants, trouvant le filet à 11 reprises.
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