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Les 10 joueurs africains qui ont marqué le football africain (suite et fin )

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De Ben Barek à Samuel Eto’o en passant par Thomas Nkono et Abedi Pélé, ils ont marqué plusieurs générations de passionnés du cuir rond. Il y en a parmi eux qui sont toujours dans le circuit pendant que d’autres ont raccroché les crampons depuis des lustres même si dans le foot, ils ont encore une vie. Retrouvez ici, pêle-mêle, un échantillon représentatif qui n’a justement pas la prétention d’être exhaustif de dix joueurs africains dont le talent fait foi et le palmarès force l’admiration. Après la première partie publiée hier, la rédaction d’Afrique Sports vous livre la suite et fin des 10 joueurs africains qui ont marqué le football africain.

Abedi Pelé (Ghana)
Il avait seulement 17 ans quand il a disputé sa première phase finale de Coupe d’Afrique des Nations. Lybie1982… Pour celui qui sera l’une des têtes de pont de la glorieuse épopée de Marseille entre 1990 et 1993, c’est à Niort que tout a commencé. Dans le club phocéen, Abedi Ayew Pélé aura tout gagné y compris le graal : la Ligue des Champions, la seule remportée à ce jour par un club français. C’est d’ailleurs l’ex-star des Black Stars du Ghana qui a offert le but de la victoire à Basile Boli lors de la finale face au Milan AC. Abedi Pélé, c’est trois Ballons d’Or Africains (1991, 1992, 1993). Dans la mémoire collective, l’homme au fabuleux est un génie du cuir rond.b1gxorzceaaaen0

Rabah Madjer (Algérie)
1987, finale de la Coupe des Clubs Champions, Bayern Munich-Fc Porto, les dragons de Rabah Madjer sont menés par 1 but à 0. Dos au but et à trois mètres de la cage des bavarois, l’attaquant des Dragoes se sert de son talon pour marquer. Un geste venait de naître!
Porto remportera cette finale et Madjer laissera son nom à ce fameux geste qui aura permis la victoire des siens. Buteur lors de la victoire de l’Algérie face à l’Allemagne au premier tour de la Coupe du monde 1982 et meilleur joueur à la CAN 1990, Rabah Madjer reste à ce jour l’un des joueurs les plus doués techniquement de l’histoire du football africain.

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Yaya Touré (Côte d’Ivoire)
La présence de son nom dans ce top 10 pourrait surprendre plus d’un et pourtant à son poste, ils sont peu sur le continent à avoir gagné tout ce que l’ex-international a gagné aussi bien individuellement que collectivement. Avec une palette plurielle faite de technique, de physique et d’un sens probant de science tactique, Yaya Gnegnery Touré est sur ces dix dernières années l’un des tous meilleurs au poste de milieu défensif. En 2009, il est le premier joueur ivoirien à remporter la Ligue des Champions avec le FC Barcelone, une saison au cours de laquelle le club espagnol a remporté pas moins de six trophées aussi bien domestiques qu’exogènes. S’en suivront pour l’ancien joueur de l’As Monaco 04 ballons d’or africain, un record qu’il partage avec Samuel Eto’o. Son transfert à Manchester City le fera entrer dans une autre dimension dont l’un des faits d’arme notoires sera le gain de la CAN en 2015 après deux finales perdues.

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Thomas Nkono (Cameroun)
Quand on évoque le poste de gardien en Afrique et même dans le monde, c’est une hérésie que de ne pas évoquer le nom de Thomas Nkono. Dans ce registre, l’ancien dernier rempart de l’Espagnol de Barcelone est une référence. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il est l’idole d’un certain Gian Luigi Buffon. Vainqueur de la Coupe africaine des Clubs Champions en 1978 et 1980, finaliste de la Coupe de l’UEFA en 1988 et vainqueur de la CAN 1984, Nkono a un palmarès qui vaut la peine d’être scruté. screenshot 20181223 184757

Larbi Ben Barek (Maroc)
Ce n’est sûrement pas le nom le plus connu de ce classement. Et pourtant…Pélé dira de lui : “Si je suis le roi du Football, alors Ben Barek en est le dieu“. Comme hommage, l’homme n’aurait pas rêvé mieux ! En 1938, « La Perle Noire » comme d’aucuns se plaisaient à l’appeler, signe à Marseille et sera appelée quelques mois plus tard en équipe de France. Mais lors de sa première apparition face à l’Italie, il est sévèrement hué par le public. Toutefois à Marseille, l’homme aura laissé une empreinte indélébile. Après une pige au Stade Français en 1945 pour relancer une carrière au ralenti en ce moment-là, Ben Barek rebondira en Espagne et devient champion avec l’Atletico Madrid à deux reprises en 1950 et 1951.

 

© Source : Afrizap

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