Rien ne va plus au sein de la Seleção. Dans le choc des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 face à l’Argentine, le Brésil a essuyé une défaite cinglante (4-1). Pourtant, l’Albiceleste se présentait sans Lionel Messi, blessé, mais ne manquait pas de motivation. Les déclarations provocatrices de Raphinha avant la rencontre ont sans doute piqué au vif les coéquipiers d’Enzo Fernández et Julian Alvarez. Après la gifle, Vinicius Jr a dit ses vérités à Dorival Junior, sélectionneur Auriverde.
Dès l’entame, les hommes de Dorival Junior peinent à faire jeu égal avec des Argentins survoltés. Rapidement menés au score, les Brésiliens s’enfoncent, incapables de contenir les assauts de l’attaque adverse. Les quatre buts argentins viennent concrétiser une domination nette et sans appel. Dans un Monumental de Núñez en fusion, l’Albiceleste exécute un plan de jeu solide et profite pleinement des errements brésiliens. L’équipe auriverde, quant à elle, se retrouve sans solutions, dépassée dans tous les secteurs du terrain.
Après le naufrage, Vinicius Junior ne mâche pas ses mots. “Il faut tout repenser. Aujourd’hui, nous sommes rentrés au vestiaire et il n’y avait pas grand-chose à dire. On a très mal joué, et l’Argentine a fait une excellente prestation devant son public.”, a lâché l’attaquant du Real Madrid. Vinicius Jr ne s’arrête pas là. Il évoque une nécessité de changements en profondeur : “Des changements sont nécessaires. J’ai joué une Coupe du Monde et je l’ai perdue. Je ne veux pas en perdre une autre.”. Des propos qui jettent un froid sur la gestion sportive actuelle.
Vers un départ de Dorival Junior ?
Cette lourde défaite face à l’Argentine pourrait coûter cher à Dorival Junior. Le sélectionneur brésilien devait apporter un nouveau souffle après l’ère Tite. Pourtant, les contre-performances s’accumulent, et la pression monte. Les supporters, déjà agacés par les résultats décevants, réclament des têtes. Si Vinicius Junior invite à tout reprendre depuis la base, certains pointent la responsabilité de Dorival Junior dans l’échec tactique. D’autres estiment que la Confédération Brésilienne de Football (CBF) ne propose pas de projet concret pour redorer l’image de la Seleção.
Pour le Brésil, cette humiliation face à l’éternel rival argentin arrive à un an de la grand-messe mondiale. La Seleção risque de voir son statut de favori sérieusement remis en question. Il faudra désormais réagir vite et fort, au risque de revivre une nouvelle désillusion lors du Mondial. Vinicius Junior a montré la voie : “Je ne veux pas en perdre une autre.” Reste à savoir si la CBF, le sélectionneur et les cadres de l’équipe auront la volonté et la capacité d’engager les réformes nécessaires. Le Brésil, quintuple champion du monde, joue son avenir… et son honneur.
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