Icône du FC Barcelone, Andrés Iniesta s’est confié avec une sincérité bouleversante dans un entretien accordé à El País. Derrière les trophées et les triomphes, l’Espagnol révèle une autre réalité : celle d’un homme en lutte avec lui-même, malgré les plus belles pages de l’histoire du Barça sous Pep Guardiola.
Alors que le monde entier le voyait comme un joueur épanoui, Iniesta traversait une période sombre, marquée par une dépression silencieuse « Le football m’a rendu heureux, mais il m’a aussi servi de refuge face à une douleur intérieure que je tentais de cacher », confie-t-il. Pendant que les trophées s’enchaînaient avec Guardiola, Iniesta affrontait un combat intime, discret mais profond. Il évoque ses rendez-vous avec un psychologue, ses arrivées dix minutes en avance, et la difficulté de trouver la bonne personne avec qui créer un lien salvateur.
Guardiola, plus qu’un entraîneur : un soutien humain
Au cœur de ce tumulte personnel, la présence de Pep Guardiola s’est révélée déterminante. « J’ai eu la chance de pouvoir partager ce que je vivais avec lui et le staff. Ils ont compris. Sans cette bienveillance, je n’aurais pas pu m’en sortir. ». Guardiola a autorisé Iniesta à adapter les entraînements à son état émotionnel, un geste rare dans le monde de l’élite, souvent implacable.
Lorsqu’il évoque son adieu au Barça, Iniesta parle d’une décision personnelle et sereine. « Ici, j’avais tout. La stabilité. Mais je savais que je devais partir au bon moment, par choix. ». Un choix dicté par l’envie, non par la contrainte, dans une logique de continuité personnelle.
Iniesta reste plein d’optimisme pour le Barça version 2025, finaliste de la Coupe du Roi, leader en Liga, et demi-finaliste en Ligue des champions. « Ce n’est pas exagéré de parler de triplé. Ce groupe a une âme, il vit sur le terrain. ». Quant à l’avenir, il le voit du bord du terrain : « Je débute dans l’apprentissage, mais j’aimerais devenir entraîneur. »
Une déclaration sincère, à l’image d’un homme qui n’a jamais cessé de conjuguer football et humanité.
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