Le conflit Israélo-palestinien n’est pas sans conséquence sur le football. José Rodriguez, ancien jouer du Real Madrid par exemple, qui évolue en Israël en paie les frais. Il a d’ailleurs lancé un appel à la FIFA pour lui mettre en garde.
La guerre entre l’Israël et la Palestine affecte énormément le sport dans ses pays. Cela a même entraîné la suspension de la Ligat ha’Al et oblige les acteurs du football étrangers à fuir l’Israël. C’est le cas de José Rodriguez, milieu de Villajoyosa. L’ancien joueur du Real Madrid a fui l’Israël avec sa petite famille. Mais depuis quelques jours, l’espagnol est de retour dans le pays pour respecter ses engagements contractuels avec son club qui se prépare au retour de la compétition.
Dans une interview accordée à AS, José Rodriguez n’a pas caché sa frustration et a lancé un appel curieux à la FIFA. «Je n’avais pas le choix. Nous avons eu la malchance que la FIFA ne prenne pas de décision et je dois honorer mon contrat, a-t-il déclaré à l’AS. S’il arrive quelque chose à un footballeur étranger, ce sera la responsabilité de la FIFA. Nous parlons d’un pays qui est en guerre. Je connais beaucoup de gens qui ne veulent pas rentrer».

José Rodriguez de retour en Israël malgré lui
Même s’il aime profondément l’Israël après ses passages à Maccabi Tel-Aviv et Maccabi Haïfa, José Rodriguez définit son retour par un mot : normalité. Ce qui n’est pas normal, c’est qu’un footballeur espagnol s’envole vers un pays en guerre qu’il a fui il y a un peu plus d’un mois.
«Tout le monde sait que j’aime Israël et que je n’ai aucun problème à y revenir. En fait, je suis là. Je n’aurais pas pu me moquer du contrat. J’aurais pu aller au tribunal et je pense que j’aurais gagné, mais je ne vais pas en arriver là et encore moins avec un pays et un club qui m’ont si bien traité. Une partie de moi se sent israélienne», déclare le joueur de 28 ans.
«La vie est tout à fait normale ici. Lorsque vous atterrissez, vous regardez par la fenêtre, craignant de voir quelque chose d’étrange, mais ce n’est pas le cas. En revanche, j’ai vu quelque chose de différent : les photos des otages, qui sont toutes exposées à l’aéroport. J’ai presque eu les larmes aux yeux en les voyants. À mon arrivée, j’ai rencontré ma « famille » ici, nous avons acheté des pizzas et les avons dégustées sur la terrasse de la maison. Si vous ne regardez pas la télévision ou les médias sociaux, vous ne savez pas que vous êtes dans un pays en guerre», a-t-il ajouté.
Laisser un commentaire