Éric Chelle, sélectionneur de l’équipe du Mali, a récemment commenté le parcours d’Yves Bissouma depuis la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 2023, soulignant son rôle crucial au sein de la sélection malienne.
Dès l’entame de son rôle à la tête de l’équipe, Chelle a pris l’initiative de rencontrer personnellement chaque joueur, y compris Yves Bissouma.
Il a manifesté son désir de confier à Bissouma un rôle central dans l’équipe, lui donnant ainsi « les clés du camion » pour marquer sa confiance et sa responsabilité accrue.
Toutefois, Chelle admet avoir mal jugé en le plaçant au poste de meneur de jeu, numéro 10, une erreur qu’il justifie par les aptitudes techniques notables de Bissouma, en particulier son excellente maîtrise du ballon.
Devant l’insatisfaction de Bissouma à ce positionnement, Chelle a opté pour une nouvelle approche en le testant dans un rôle de sentinelle, espérant ainsi mieux exploiter ses compétences.
Hélas, au cours de la CAN, Bissouma a été confronté à des ennuis de santé qui ont pu restreindre son influence sur le jeu.
« Yves Bissouma fait partie des joueurs que j’ai rencontrés individuellement dès ma prise de fonction.
J’ai dit : ‘Yves, je vais te donner les clés, oui, les clés du camion’. Mon tort, c’est de l’avoir mis n°10. Avec toutes les qualités techniques dont il dispose pour moi cette place, c’était pour lui surtout qu’il a une conduite de balle exceptionnelle.
Après, je l’ai senti un peu frustré donc j’ai voulu l’essayer en sentinelle. À la CAN, il n’a pas eu trop de réussite parce qu’il était malade, sinon il avait fait une préparation exceptionnelle », a déclaré le sélectionneur.
La déclaration surprenante d’Eric Chelle sur son équipe
Eric Chelle a tenu à apporter une clarification importante. Selon lui, malgré l’élimination de son équipe, elle reste supérieure en termes de technique et de contrôle du jeu. Il a affirmé que, sur ces aspects, le Mali surpasse toutes les autres équipes africaines, déclarant explicitement.
« Depuis un moment, les équipes, quand elles jouent contre nous, si elles veulent jouer sur le plan possession et qualité technique, elles n’existent pas. Elles ne sont pas capables de rivaliser avec nous.
Pour l’instant, je parle uniquement de l’Afrique. Parce qu’on n’a pas encore joué contre des équipes européennes. On a juste joué contre l’Arabie Saoudite. Mais en termes de jeu, pour moi, on est très haut placé en Afrique »
Évoquant les raisons de cette défaite, Eric Chelle a pointé du doigt l’intervention de l’attaquant ivoirien Sébastien Haller, qui a déstabilisé son équipe.
« Le match se déroulait à notre avantage. Nous contrôlions totalement la partie. L’entrée en jeu de Sébastien Haller a marqué un tournant. Les Éléphants de la Côte d’Ivoire ont adopté un style de jeu plus direct, cherchant Haller dans l’espace aérien en évitant le milieu de terrain.
Si vous analysez le match, vous remarquerez que la présence de Sébastien Haller, au lieu de mobiliser deux de nos joueurs, a contraint notre bloc défensif à reculer considérablement. Cela a rendu les duels aériens particulièrement difficiles pour nous, étant donné l’aptitude de Haller dans ce domaine.
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