Considéré comme l’un des grands favoris pour le Ballon d’Or aux côtés d’Ousmane Dembélé, Lamine Yamal aborde une saison charnière, sans doute la plus décisive de sa jeune carrière.
Paris et Barcelone retiennent leur souffle
Le 22 septembre, tous les regards seront tournés vers le théâtre du Châtelet, à Paris, où sera décerné le prestigieux Ballon d’Or. Cette année, deux noms se détachent : Ousmane Dembélé et Lamine Yamal.

Dembélé, étincelant avec le PSG, a tout raflé, dont la Ligue des Champions, incarnant le joueur symbole d’un collectif irrésistible. Face à lui, Lamine Yamal, prodige à peine majeur, est déjà considéré par beaucoup comme le meilleur joueur du monde. Mais s’il impressionne par son talent pur et son influence, le Barcelonais doit encore franchir un cap sur le plan statistique.
Un duel de générations, entre l’explosion tardive d’un champion accompli et l’éclosion fulgurante d’un génie précoce.
Lamine Yamal : entre rêve de Ballon d’Or et objectifs collectifs
Avec son tempérament déjà affirmé, Lamine Yamal ne cache pas ses ambitions. Dans un entretien à Mundo Deportivo, la pépite du Barça a confirmé son rêve de soulever le Ballon d’Or. « Ce serait un rêve, bien sûr. Le Ballon d’Or est l’une des plus belles récompenses qu’un footballeur puisse recevoir », reconnaît-il. Comme son modèle Lionel Messi, il se voit en remporter plusieurs, même s’il assure ne pas en faire une obsession immédiate. « Si ça n’arrive pas maintenant, je continuerai à travailler pour m’améliorer chaque jour. »
Mais avant les distinctions individuelles, Yamal vise haut avec le Barça. La Liga et la Ligue des Champions restent ses grandes priorités. Conscient de la concurrence féroce en C1, il a déjà identifié les équipes à battre : Manchester City, Liverpool, le Bayern, le Real Madrid et le PSG. Le jeune ailier a tiré les leçons de la cruelle demi-finale contre l’Inter : « En Ligue des Champions, chaque erreur a un prix. Il faut être plus constant et ne jamais baisser les bras. »
Déjà champion d’Europe avec l’Espagne, le prodige prépare aussi un autre rendez-vous majeur : sa première Coupe du monde. La Roja fait partie des favorites et Yamal veut y croire. « Gagner une Coupe du monde est le rêve de tout footballeur. Ce serait historique, mais nous devons avancer étape par étape, avec humilité. »
Ambitieux, lucide et déjà tourné vers les sommets, Lamine Yamal fixe la barre très haut. Mais pour un phénomène comme lui, cela ressemble à la routine.
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