Une décision majeure se profile du côté du Real Madrid. Florentino Pérez envisagerait un projet d’envergure, qui pourrait passer par la cession d’une partie des actions du club.
Le Real Madrid, institution mythique du football européen détenue depuis 1902 par ses socios, serait à l’aube d’une mutation historique. D’après The Athletic, Florentino Pérez envisagerait une transformation profonde du modèle de propriété du club, avec une possible ouverture du capital à des investisseurs privés, à l’image du modèle du Bayern Munich.
Déjà en 2024, lors de l’Assemblée générale, le président madrilène avait laissé planer le doute :
« Nous ferons tout pour que ce club reste la propriété de ses socios… mais personne ne pourra, par une loi, dicter les revenus du Real Madrid. »
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Un an plus tard, le projet semble se concrétiser. L’Assemblée 2025, prévue début novembre, pourrait entériner une réforme structurante : la création de deux entités distinctes — l’une, sportive, resterait entre les mains des socios, tandis que l’autre, dédiée aux activités commerciales (stade, merchandising, événements), serait ouverte à des capitaux extérieurs.
Le Real Madrid partiellement vendu, à l’image du Bayern Munich ?
Selon Ramón Álvarez de Mon, membre délégué du club, la question est bel et bien sur la table :
« L’assemblée des membres délégués doit décider si cette question sera soumise à référendum. Et cela pourrait arriver très bientôt. »
Le modèle étudié serait celui du Bayern Munich, où Audi, Adidas et Allianz détiennent des parts minoritaires, sans jamais remettre en cause la majorité appartenant au club lui-même.
« De tous les modèles qu’il étudie, celui du Bayern est l’un des plus convaincants », confie Álvarez de Mon.
Mais cette idée divise. Certains y voient une évolution stratégique inévitable, d’autres redoutent une trahison de l’esprit madrilène. Un proche du dossier tempère :
« Je ne pense pas que Florentino veuille garder le club ou le céder. »
À 78 ans, Pérez chercherait avant tout à renforcer la puissance économique du Real Madrid face aux clubs soutenus par des États.
Reste une question brûlante, inédite en 122 ans d’histoire :
Le Real Madrid appartiendra-t-il toujours à ses socios ?
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