L’Inter Milan se qualifie au terme d’une demi-finale d’anthologie, mais l’arbitrage fait débat. Mateu Lahoz, ancien arbitre FIFA a exposé son diagnostic face à une action polémique.
San Siro en liesse, Barcelone à genoux. Après un thriller en deux actes conclus sur le score cumulé de 7-6 pour l’Inter Milan, le FC Barcelone quitte la Ligue des champions. Pourtant, dans les coulisses et sur les plateaux télé, une seule action occupe les débats : le contact sur Lamine Yamal.
Et ce n’est pas n’importe qui qui monte au créneau. Mateu Lahoz, ancien arbitre international, n’a pas mâché ses mots au micro de Movistar+. « Il y avait penalty sur Lamine Yamal. C’est évident. Le défenseur le touche une première fois en dehors de la surface, puis à nouveau à l’intérieur. Cette deuxième faute le fait chuter. L’arbitre aurait dû siffler. »
Ce moment litigieux, survenu à la 88e minute alors que le Barça poussait pour revenir, aurait pu tout changer. Au lieu de cela, l’arbitre polonais a laissé jouer. Et le VAR n’a pas bronché. Résultat : des regrets immenses côté catalan, et une frustration qui explose après le coup de sifflet final.
Hansi Flick, sobre d’habitude, a laissé éclater son amertume : « Je ne comprends pas comment cette action n’est pas revue. À ce niveau, c’est inacceptable. ». Même Pedri, peu habitué aux polémiques, a lâché : « Ce penalty, on le voit tous. Et on ne peut même pas le contester ? ». Sur beIN Sports, Arsène Wenger, consultant respecté, a renchéri.
Le FC Barcelone quitte donc la compétition la tête haute, mais avec le goût amer de l’injustice. Lamine Yamal, 17 ans, impliqué dans l’action la plus controversée de la saison, a quitté la pelouse les larmes aux yeux. Le football, parfois, ne pardonne pas. L’histoire retiendra la qualification de l’Inter. Mais les Barcelonais, eux, n’oublieront pas ce penalty non sifflé.
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