Le penalty accordé à l’Inter continue de faire couler beaucoup d’encre en Europe. Arsène Wenger déclenche la polémique.
L’Inter Milan a composté son billet pour la finale de la Ligue des champions au terme d’un match retour sous haute tension face au FC Barcelone. Mais si le score final a entériné la qualification des Nerazzurri, la manière, elle, continue de faire débat.
Au cœur de la polémique : le penalty sifflé en seconde période par l’arbitre polonais Szymon Marciniak, suite à un contact entre Cubarsí et Lautaro Martinez. Une décision lourde de conséquences, puisqu’elle a permis à l’Inter de prendre deux buts d’avance et d’asphyxier un Barça encore dans la course.
Arsène Wenger s’insurge
Parmi les voix les plus critiques, celle d’Arsène Wenger a résonné fort. L’ancien coach emblématique d’Arsenal, aujourd’hui consultant pour beIN Sports, n’a pas mâché ses mots : « Je suis totalement contre ce genre de rigueur. À vitesse réelle, c’est une belle intervention. Cubarsí touche le ballon en premier, et Lautaro, qui sait qu’il est en difficulté, se penche vers lui pour provoquer la faute. »
Pour le technicien français, le ralenti fausse le jugement de l’arbitre. « Le ralenti dramatise toujours les contacts. Or, ce n’est pas l’esprit du jeu. On oublie l’intensité, la dynamique de l’action. À vitesse normale, ce n’est jamais penalty », poursuit-il.
Wenger n’est pas le seul à exprimer sa frustration. En zone mixte, Hans-Dieter Flick et plusieurs joueurs catalans ont également regretté l’intervention de la VAR, estimant que celle-ci a influencé une décision qui aurait dû rester dans le registre de l’interprétation.
Plus globalement, cette affaire relance le débat autour de l’utilisation de la technologie dans le football moderne. Faut-il juger les actions à vitesse réelle ou au ralenti ? Les ralentis doivent-ils être utilisés dans toutes les situations ou uniquement sur les hors-jeux factuels ? Autant de questions relancées au plus mauvais moment pour l’UEFA.
Au-delà du score, cette demi-finale laisse un goût amer aux Blaugrana, éliminés moins par le jeu que par une décision arbitrale controversée. Et même si l’Inter n’a volé ni sa qualification ni sa place en finale, la gestion de ce match par Marciniak restera comme une tâche sur une rencontre autrement passionnante.
Laisser un commentaire