Pierre Ménès brise la loi du silence : « C’est ce que je gagnais par mois à Canal+ »

Depuis 2021, Pierre Ménès n’est plus sur le plateau de Canal+ après des accusations d’agression. Toutefois, le consultant sportif n’a pas disparu du paysage médiatique. Il a rapidement trouvé un nouveau canal de communication à travers sa chaîne YouTube « Pierrot Le Foot », où il continue de commenter l’actualité du football avec son franc-parler habituel. Son sens de la formule et son goût pour la polémique restent intacts, de même que sa volonté d’aborder des sujets souvent jugés sensibles, comme la question du salaire des personnalités médiatiques.

Dans l’une de ses dernières vidéos, l’ancien chroniqueur est revenu sur les nombreuses réactions suscitées par la révélation de sa rémunération lorsqu’il travaillait chez Canal+. Pierre Ménès a ainsi confié qu’il percevait 8 000 euros nets par mois. Une somme qu’il ne considère pas comme taboue, même si elle paraît élevée aux yeux de certains spectateurs. Selon lui, une telle transparence sur les salaires demeure peu courante en France, où la culture de la discrétion demeure profondément ancrée.

« Quand j’en avais, je n’ai jamais eu de problème à dire ce que je gagnais à Canal+. Beaucoup de gens trouvaient que c’était trop », commente-t-il dans sa vidéo. À la différence de la France, il souligne qu’en Angleterre, les revenus de nombreux joueurs et personnalités publiques sont non seulement connus, mais également librement débattus par les médias et les supporters. Aux États-Unis, cette mentalité est poussée encore plus loin, puisqu’on y considère souvent la réussite financière comme un motif de fierté.

Pierre Ménès admet avoir reçu un grand nombre de remarques négatives, comme si le simple fait de gagner une somme importante dans un média français constituait un affront. Il rappelle néanmoins que, pour un consultant sportif de renom, un tel niveau de salaire n’est pas forcément exceptionnel, surtout au regard de la concurrence internationale. Plusieurs figures en Angleterre ou dans d’autres grands championnats médiatiques perçoivent parfois des montants largement supérieurs.