Hier soir, le Real Madrid a subi une défaite écrasante face à Arsenal. Ce matin, la presse espagnole désigne les coupables de cette débâcle.
Le Real Madrid est allé au tapis. Hier soir, les Merengues ont été mis KO par Arsenal, qui s’est imposé 3 à 0 en quart de finale aller de l’UEFA Champions League. Les Gunners ont été grandement aidés par deux superbes coups francs signés Declan Rice. Ce dernier a inscrit deux magnifiques frappes dans les filets de Thibaut Courtois avant que Mikel Merino ne parachève l’œuvre.

Une victoire amplement méritée pour les Londoniens, qui ont livré un match parfait face aux tenants du titre, eux qui n’ont pas été à la hauteur de l’événement. La presse ibérique n’a d’ailleurs pas ménagé la formation de Carlo Ancelotti, à l’image de Relevo. « On ne va pas dire que le Real Madrid est KO, mais ce n’est vraiment pas une équipe de football. Le résultat est désormais acquis et personne ne peut y changer quoi que ce soit, mais ce qui est presque pire, bien pire que le 3-0, c’est la performance, l’image de l’équipe, surtout en seconde période. »
Le trio offensif est lourdement critiqué
Le média poursuit en détaillant la scène : « L’entraîneur, incrédule, figé sur le banc, ne pouvait croire ce qu’il voyait. Des footballeurs pétrifiés, poursuivant le ballon du regard sans même tenter de l’intercepter, ni de finir le match dans la surface adverse. La seule chose qui a manqué était l’effigie de Florentino Pérez dans la loge présidentielle. Je suppose que le président a accumulé la colère et l’indignation de l’entraîneur et des joueurs. » Sur la Cadena SER, Alvaro Benito a également chargé les Merengues. « Je ne vois aucune autre équipe de haut niveau où certains joueurs sont aussi paresseux défensivement. Arsenal n’a aucune paresse. Ils courent comme des avions. L’équipe du Real Madrid joue confortablement. Les attaquants sont très à l’aise. Ils ne se battent pas pour un ballon direct. Ils ne se battent pas pour un ballon. »
Il a ajouté : « Ils vivent très confortablement, et dans le football d’aujourd’hui, le confort n’est généralement pas associé au succès. C’est la responsabilité de Carlo Ancelotti et des joueurs eux-mêmes. C’est la responsabilité de tous. Un joueur qui veut devenir champion, comme Vinicius, Mbappé, etc…, doit être le premier à faire des efforts. » Hier soir, la formation espagnole n’a pas été à la hauteur, mais certains joueurs sont plus critiqués que d’autres ce matin. En premier lieu, les trois attaquants, Vinicius Jr, Rodrygo et Kylian Mbappé, qui est un peu moins critiqué que les Brésiliens, ayant été un peu plus actif en première période. Mais le trio magique reste loin du niveau attendu. Marca a particulièrement attaqué.
Camavinga également pointé du doigt
« Une autre soirée où Vinicius n’a pas été présent. Et il y en a déjà quelques-unes. L’absence du Brésilien est plus qu’inquiétante pour un Real Madrid qui a plus que jamais besoin de lui. Rodrygo n’a pas été beaucoup mieux, et son niveau a aussi baissé en 2025. Mbappé ? Il n’était pas dans un grand jour, mais au moins, il a eu un tir au but et a montré un certain esprit face à la défaite. Il le dit toute l’année : « si je marque des buts et que nous ne gagnons pas de titres… » » Le média espagnol a attribué de mauvaises notes aux trois joueurs : Vini Jr a obtenu un 4 avec le commentaire « on ne sait pas où il était toute la soirée, mais pas à l’Emirates ». Rodrygo, « méconnaissable » et tel « une ombre », a aussi eu un 4, tout comme Mbappé.
AS, qui estime que « Vinicius et Mbappé condamnent Ancelotti », a été encore plus sévère. Vinicius Jr a reçu la note de 1, le qualifiant de « mauvais ». Rodrygo, qualifié de « membre le plus absent de l’équipe », a aussi obtenu un 1. Mbappé, lui, a eu un 3, étant jugé « combatif mais en échec ». Mais les trois attaquants ne sont pas les seuls à essuyer de vives critiques. La presse ibérique cible aussi David Alaba, titulaire au poste de latéral gauche. AS lui a attribué un 3, parlant d’une « apparition douteuse » à ce poste. Eduardo Camavinga, qui a été expulsé en fin de match, n’a pas non plus convaincu, avec des « erreurs grossières » et une « nouvelle souffrance », obtenant également un 3. Enfin, Carlo Ancelotti, qui a reconnu être responsable de la défaite, est pointé du doigt. Outre ses choix tactiques, son attitude a été vivement critiquée. « Mikel Arteta a réussi à battre un rival résigné, les bras croisés et sans âme, exposant l’irresponsabilité défensive et une fragilité tactique qui remet en question directement Ancelotti. » Les coupables sont donc clairement identifiés.
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