Toujours exclue des compétitions internationales depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie reste mise à l’écart du football mondial. L’UEFA et la FIFA ont réaffirmé que son retour dépendait d’une seule chose : la fin du conflit.
Depuis février 2022 et le lancement de l’offensive militaire russe en Ukraine, la sélection nationale russe est exclue de toutes les compétitions organisées par l’UEFA et la FIFA. Cela inclut les qualifications pour la Coupe du monde 2022, l’Euro 2024 et désormais le Mondial 2026. En deux ans, la Russie n’a disputé que des matchs amicaux, essentiellement contre des nations non européennes ou peu exposées diplomatiquement.
Cette mise à l’écart reste l’une des décisions les plus marquantes de l’histoire récente du football mondial, et aucun changement ne semble envisagé à court terme.
« Quand la guerre cessera, la Russie reviendra »
Interrogé lors du Congrès de l’UEFA organisé à Belgrade, le président de l’instance européenne, Aleksander Ceferin, a réaffirmé la ligne officielle : la Russie ne pourra retrouver le chemin des compétitions internationales qu’à une seule condition. « Je l’ai dit à maintes reprises, mais je peux le répéter. Quand le conflit militaire prendra fin, la Russie sera de retour. »
Une position claire, sans équivoque, qui ancre la décision sportive dans une réalité politique. L’UEFA, souvent critiquée pour son attentisme sur certaines questions, affiche ici une fermeté assumée. Du côté de la FIFA, même discours. Le président Gianni Infantino, présent à Belgrade, a exprimé l’espoir d’un retour, mais seulement dans un cadre de résolution pacifique du conflit.
« Alors que des discussions sont en cours pour la paix en Ukraine, j’espère que nous pourrons bientôt passer à l’étape suivante et réintégrer la Russie dans le paysage footballistique, parce que cela voudrait dire que tout est résolu », a déclaré le patron du football mondial.
Cette déclaration, teintée d’optimisme prudent, montre que la FIFA reste en veille sur le dossier, mais sans calendrier précis. L’exclusion de la Russie va bien au-delà des simples sélections nationales. Les clubs russes sont également bannis des compétitions européennes. Le Zénith Saint-Pétersbourg, le CSKA Moscou ou encore le Spartak Moscou, pourtant habitués des joutes continentales, sont absents des radars depuis plus de deux saisons.
Pour les joueurs, l’impact est également lourd. Plusieurs internationaux ont quitté le pays pour maintenir une visibilité sportive. D’autres, restés dans le championnat local, voient leurs opportunités de carrière à l’international réduites à néant.
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