Le Real Madrid pense à une solution interne pour gérer la fin de saison, en attendant le successeur d’Ancelotti. Santiago Solari se dit prêt et propose ses services.
Le quart de finale retour face à Arsenal a fait bien plus que sortir le Real Madrid de la Ligue des champions. Il a fissuré la dernière ligne de crédit dont jouissait Carlo Ancelotti. Déjà pointé du doigt pour un jeu trop prévisible, le technicien italien n’a pas su inspirer une révolte dans un Bernabéu pourtant prêt à s’enflammer. Résultat : une élimination sans gloire et un groupe à la dérive.
En interne, le sentiment est clair : un nouveau cycle doit s’ouvrir. Et si Ancelotti reste en poste jusqu’à la finale de Coupe du Roi face au FC Barcelone le 26 avril, peu de monde s’attend à ce qu’il aille plus loin. Plutôt que de se précipiter vers une grande signature, Florentino Pérez réfléchit à une stratégie à froid. Le timing est serré. Impossible de convaincre Jürgen Klopp ou Xabi Alonso pour quelques semaines. Le club doit penser au court terme : assurer la fin de saison, préparer la Coupe du monde des clubs (14 juin – 13 juillet) et poser les bases de la saison suivante.
Dans ce contexte, un nom revient avec insistance : Santiago Solari. L’Argentin connaît la maison comme personne. Ancien joueur, ex-entraîneur de la Castilla, puis de l’équipe première (2018-2019), il occupe actuellement un poste clé de directeur du football au club.
Solari, un relais naturel pour préparer la suite
Le profil de Solari plaît pour plusieurs raisons. Il n’incarne pas la révolution, mais une transition douce. Il maîtrise l’environnement du club, connaît une grande partie du vestiaire et inspire le respect. D’après le quotidien Sport, il se tient prêt à rechausser les crampons tactiques et à guider l’équipe d’ici l’été. Son expérience mitigée en 2018 n’effraie pas la direction. Il ne s’agirait pas d’une prise de pouvoir, mais d’un pont vers l’avenir. Il pourrait offrir au Real Madrid un minimum de stabilité pendant que le club réfléchit à long terme. L’idée est simple : temporiser pour mieux préparer le terrain à une arrivée de poids, qu’elle s’appelle Klopp, Alonso ou autre.
Selon Relevo, Ancelotti lui-même pousse pour un changement structurel, bien au-delà de sa propre personne. Il rêve d’une réforme globale, convaincu que la nomination d’un simple coach ne suffira pas à relancer le Real. Le club semble lui donner raison. Les débats internes vont bon train, entre besoins sportifs, politique de formation et exigences marketing. Solari, de par sa double casquette sportive et institutionnelle, pourrait être l’homme de la situation pour articuler cette transition. Un profil idéal pour canaliser la pression, préserver l’image du club et permettre à la direction de choisir sereinement l’architecte du futur projet.
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